samedi 30 juin 2007

Absent

Sorry guys,
As you have noticed, I didn't write that much post nowadays.
Unfortunately, my neighbour find out I was using their wireless.

vendredi 15 juin 2007

Business: Proteger l'industrie locale et alterer la puissance d'innovation adverse

Sanofi : l'échec américain?

Un comité d'expert de la plus haute autorité sanitaire américaine s'est prononcé contre la commercialisation de l'Acomplia, le médicament anti-obesité du laboratoire français. Les effets secondaires pourraient, selon lui, s'avérer dangereux. Sanction immédiate pour le titre en bourse: il perd 5% à l'ouverture.

L'Acomplia devra-t-il rester dans les cartons de Sanofi aux Etats-Unis? En tout cas, un comité consulté par la Federal and Drug Administration américaine a finalement tranché. Le cabinet d'experts a conclu à l'unanimité que l'Acomplia de Sanofi-Aventis, rebaptisé Zimulti Outre-Atlantique, ne devrait pas être commercialisé. "Les 14 membres du comité ont voté par 14 voix contre 0 pour estimer que le médicament n'était pas sûr", a indiqué une porte-parole de la FDA, Sandy Walch. Les raisons invoquées sont des risques de problèmes neurologiques et des tentatives de suicide.

Sanofi-Aventis n'a pas été en mesure de prouver que sa pilule miracle destinée à maigrir, et dont la rentabilité s'annonçait déjà excellente, était totalement inoffensive. Plusieurs experts ont indiqué que le principe actif de l'Acomplia, le Rimonabant, agissait véritablement au niveau des dépressions et des pensées suicidaires, même chez les patients qui n'avaient pas d'antécédents.

SI la FDA n'est pas tenue de suivre les recommandations du cabinet d'experts, elle les suit la plupart du temps. C'est encore plus vrai depuis le scandale du Vioxx de Merck, un produit anti-inflammatoire qui avait été autorisé mais dont les effets secondaires (risques cardio-vasculaires notamment) ont placé la FDA dans une situation plus qu'embarrassante. Depuis, l'institut américain scrute de plus près les effets secondaires et redouble de vigilance. Une décision définitive est attendue d'ici fin juillet.

En revanche, les experts du comité ont affirmé que l'Acomplia est bel est bien efficace concernant la prise de poids, pour peu que l'on associe le médicament à un régime approprié. Les essais cliniques ont démontré que les patients prenant de l'Acomplia, perdaient 6.4 kilos en moyenne, contre environ 1.8 kilo avec un placebo.

La perspective d'un manque à gagner qui se chiffre en milliards de dollars, pousse les banques d'affaires à revoir à la baisse leur opinion sur le titre. Merill Lynch abaisse sa recommandation sur Sanofi Aventis de achat à neutre, tout comme J.P. Morgan de surpondérer à neutre.

Source: lefigaro.fr
Par Panizzo A. - Publié le 14 juin 2007

Art: Constantin Boym




Constantin Boym
Guerre et Paix

Il utilise le passé comme matière à futur et voyage avec les
souvenirs en poche d'une culture opprimée. Il appréhende le
design en redonnant vigueur et dimension aux inépuisables anonymes. Contre l'amnésie, pour la mémoire des entités délaissées, Constantin Boym, passe-muraille, convoque les frontières. Sans oublier celles des contraires.

Par ironie du sort
Il ne se dit pas russe mais “étranger à New York”. L'excuse légitime son sourire d'expatrié, apatride associé à une culture adoptée de plein gré, pour fuir et transcender. Les genres, la forme et en définitive l'objet. Né en 1955 durant la dépression, Constantin Boym est l'un des derniers juifs russes à rejeter l'Union Soviétique et à franchir le rideau de fer. Pas encore designer mais déjà diplômé de l'Institut Architectural de Moscou, il remporte en équipe une compétition internationale lancée pour un “Théâtre du Futur”. Se voyant refuser par les autorités de son pays le stage de deux mois à Paris qui lui était alloué, il réalise l'impossibilité d'exceller sous un régime cadenassé de l'intérieur, verrouillé vers l'extérieur. En 1975, la ligue des droits de l'homme accorde aux russo-juifs le droit de tenter l'Eden, loin de l'Est. Boym saute sur l'opportunité d'échapper à l'inexistence d'une carrière programmée. Il atterrit à Boston en 1981 puis s'enrôle en 1984 dans un Master Program de la Domus Academy de Milan, alors Mecque design sous l'emprise créative du mouvement Post-Modern Memphis. 1986, baigné dans l'Occident, le Baryschnikov du design rejoint New York et fonde Boym Partners Inc. […] (Extrait de la rubrique « portrait », Constantin Boym par Yann Siliec, Intramuros n°130 Mai/Juin 2007)

Constantin Boym:
War & Peace

He uses the past to create the future and goes everywhere with the memories of an oppressed culture. His approach to design gives power and eminence back to the countless anonymous designers out there. To keep the memory of those left behind alive, Constantin Boym, “the crossover”, mixes the cultures and blends the opposites.

A Simple Twist of Fate
He does not consider himself a Russian but a “Stranger in New York”. The excuse legitimates his “expatriate smile”. He embraced another culture to break free and to transcend genres, shapes, and ultimately, the object. Born in 1955 during the Depression, Constantin Boym was one of the last Russian Jews to reject the Soviet Union and to cross the Iron Curtain. At the time, he was not a designer, but he had already graduated from the Architectural Institute in Moscow and was part of team that won an international competition for the design of the “Theater of the Future”.
When his government refused to let him attend a two-month internship in Paris that had been offered to him, he managed the impossible feat of excelling under a regime that was padlocked from the inside and locked out from the outside. In 1975, the Human Rights League granted the Russian Jews the right to Paradise, far away from the East. Boym jumped at the opportunity to escape the nonexistence of a preprogrammed career path. He landed in Boston in 1981, and, in 1984 enrolled in a Masters Program offered by the Domus Academy in Milan, the Mecca for design that was under the creative influence of Memphis. In 1986, fully immersed in Western culture, the Baryshnikov of Design moved to New York and founded Boym Partners, Inc. […] (From Intramuros n°130, Constantin Boym by Yann Siliec, May/June 2007)

Source: Intramuros

jeudi 14 juin 2007

Souvenir...K2000

Art: La Biennale de Venise












Malik Sidibe

Malick Sidibé est né en 1936 à Soloba (Mali).
En 1955, jeune diplômé de la Maison des Artisans Soudanais, il est initié à la photographie dans le studio « Photo Service » dirigé par un français surnommé « Gégé la Pellicule ». Ses premiers reportages datent de 1957. C’est en 1962 qu’il ouvre son studio.

« Le studio de Malick Sidibé », installé à Bagadagji, au cœur de Bamako, devient le lieu de rendez-vous incontournable de la jeunesse. Malick Sidibé est de toutes les soirées qui se poursuivent le dimanche au bord du fleuve Niger. Les jeunes organisés en clubs se font concurrence et Malick Sidibé fixe jusqu’à l’aube tous ces moments d’insouciance, de spontanéité, de joie ». (André Magnin, préface du livre monographique édité par Scalo en 1998).

A partir de 1994, avec les premières Rencontres de la photographie africaine de Bamako, le travail de Malick Sidibé est remarqué et fait rapidement l’objet d’expositions importantes en Europe et dans les grandes galeries et musées du monde entier.

Malick Sidibé a obtenu le prix international Hasselblad en 2003.

Malick Sidibé à Bamako
Malik Sidibé exposition
Malick Sidibé « Portraits d'Afrique et d'Armor »

mercredi 13 juin 2007

Geopolitique: Lecture

Dans ma recherche d'articles de Geopolitique, je suis tombe sur le laboratoire de recherche de l'Ecole de Guerre Economique (ege.fr).

Les articles du "Larege" sont librement accessibles.

UE: La Recherche... strategique

L'Europe a du mal à se coordonner sur les infrastructures de recherche

n brise-glace de 200 mètres de long (360 millions d'euros), un réacteur de recherche sur les centrales nucléaires de quatrième génération (500 millions d'euros), une nouvelle source de neutrons (1 050 millions), un radiotélescope s'étendant sur 1 kilomètre carré (1 150 millions), un ensemble de supercalculateurs (400 millions), une base de données sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe (50 millions), un observatoire de la biodiversité (370 millions), un réseau pour la recherche clinique (36 millions) : ces infrastructures de recherche figurent sur une liste de 35 grands équipements dont les experts estiment que l'Europe devrait se doter pour tenir son rang en matière de recherche scientifique.


La "feuille de route" présentée fin 2006 par le Forum stratégique européen sur les infrastructures de recherche (Esfri), émanation des Etats membres et de la Commission européenne, était discutée à Hambourg, du 5 au 7 juin. Inspirée d'un exercice similaire conduit en 2003 par le département américain de l'énergie (DoE), elle n'établit pas de priorités et n'a qu'une valeur consultative. Elle résulte du constat partagé que les Etats n'ont plus les moyens de financer seuls la "big science".

JOUJOUX NATIONAUX

"Le problème principal de la recherche européenne reste la fragmentation et la duplication de nos ressources", souligne le commissaire européen à la recherche, Janez Potocnik. "Ces 35 projets représentent 14 milliards d'euros", rappelle-t-il. Investissement que la Commission ne peut prendre à sa charge : dans les 54 milliards d'euros de son 7e programme-cadre pour la recherche et développement (2007-2013), seuls 1,7 milliard d'euros sont destinés aux infrastructures. Même si une partie des fonds structurels destinés aux nouveaux entrants devrait pouvoir être mise à profit, il faudra que les Etats membres se mobilisent fortement pour que la feuille de route ne reste pas un vain exercice.

"Elle n'est qu'un outil, précise John Wood, qui a présidé à son élaboration à la tête de l'Esfri. Certains projets ne se réaliseront pas, mais 32 projets ont déjà fait l'objet de propositions pour la phase préparatoire." Celle-ci aura pour objet d'affiner les budgets, dont certains "ont été construits à la grande louche", indique Yves Pétroff, représentant de la France au sein de l'Esfri.

La feuille de route porte encore la marque de la prépondérance de la physique dans les grands instruments. Lors de sa préparation, les physiciens avaient constitué dix groupes d'experts, les biologistes et les médecins trois seulement, les sciences humaines deux. Le prochain exercice devrait cependant s'élargir aux questions d'énergie, d'environnement et de capacités de calcul.

"Contrairement aux physiciens, les biologistes préfèrent se combattre les uns les autres plutôt que s'allier dans une infrastructure", note Eckhart Curtius, qui a présidé la biomédecine à l'Esfri. Christian Bréchot, directeur général de l'Inserm, estime cependant que "la communauté scientifique a pris conscience, notamment en recherche clinique, qu'elle devait se coordonner autour de gros centres ayant une masse critique, reliés à une infrastructure distribuée, plus au contact des malades", note-t-il. Reste que lorsqu'un nouveau projet émerge, "les ministères sont souvent vent debout" : accueillir une infrastructure suppose aussi des charges financières supplémentaires pour le pays d'accueil, qui doit assurer la majorité de l'investissement.

La rationalisation des grands instruments se heurte aussi à une forme de patriotisme scientifique. "Chaque Etat veut son joujou, résume Yves Pétroff : il y a cinq lasers à électrons dans les rayons X mous en projet en Europe, alors qu'un seul suffirait", estime-t-il.

Les discussions sont parfois rudes, comme celles qui ont abouti à la participation de la France, à hauteur de 50 millions d'euros "en nature", dans le futur laser à électrons libres XFEL, qui ouvrira à Hambourg en 2013, et dont la première tranche, financée à 75 % par l'Allemagne, coûtera 850 millions d'euros. Berlin se ferait par ailleurs tirer l'oreille pour assurer sa part dans le grand accélérateur du CERN et la remise à niveau du synchrotron européen de Grenoble...

Pour exceller dans cette diplomatie du donnant-donnant, il faut avoir défini les priorités nationales, ce qui n'est pas toujours le cas.

"On n'a pas de vue globale, à la fois scientifique, technique et économique, des infrastructures de recherche, éparpillées dans divers organismes", reconnaît Dany Vandromme, qui, au ministère de la recherche français, coordonne depuis février une feuille de route nationale, laquelle devra être mise en cohérence avec la prochaine feuille de route européenne, prévue en 2008.

Hervé Morin
Source: LE MONDE | 11.06.07 | 12h36 • Mis à jour le 11.06.07 | 12h36
HAMBOURG ENVOYÉ SPÉCIAL

Pologne: Lech Walesa... et les Jumeaux

Lech Walesa diffuse sur Internet le dossier que la police politique communiste avait constitué sur lui

Lech Walesa, leader historique du syndicat Solidarité, ancien président de la Pologne et Prix Nobel de la paix, vient de publier, dimanche 10 juin, sur Internet, plus de 500 pages du dossier que la police politique communiste avait constitué sur lui.

Les curieux pourront y trouver des rapports de surveillance, mais aussi les détails de "plans d'action" concoctés par les officiers de la SB pour déstabiliser et discréditer le dérangeant ouvrier électricien des chantiers navals de Gdansk. Cette publication surprise vise à mettre un terme à des accusations de collaboration avec la police communiste portées contre lui par des détracteurs de la droite polonaise.


En août 2000, un tribunal spécial l'avait blanchi de ces accusations, mais les rumeurs se sont poursuivies. Pour y mettre fin, M. Walesa s'est résolu à demander son dossier à l'Institut de la mémoire nationale (IPN), qui a la garde des archives de la sécurité communiste, et à le publier. "J'espère qu'après cette lecture, Anna Walentynowicz et Andrzej Gwiazda m'adresseront leurs excuses", a-t-il expliqué, se référant à deux anciens activistes de Solidarité qui affirment qu'il a accepté de collaborer au début des années 1970.

M. Gwiazda a été nommé en mai au Collegium de l'IPN grâce au soutien du parti au pouvoir des frères Kaczynski. Jaroslaw Kaczynski, le premier ministre, avait dirigé en 1990-1991 le cabinet présidentiel de M. Walesa, avant de s'en détacher.

Célia Chauffour
Source: LE MONDE | 11.06.07 | 12h27 • Mis à jour le 11.06.07 | 12h27
VARSOVIE CORRESPONDANTE

Chine: Rien a foutre !!!

L'Union européenne perd patience face à l'excédent commercial chinois

nacceptable" et "pas durable" : Peter Mandelson devait mettre en garde, mardi 12 juin à Bruxelles, le ministre chinois du commerce, Bo Xilai, contre le déséquilibre croissant des échanges commerciaux entre les Vingt-Sept et son pays. Tout en menaçant de durcir le ton au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le commissaire européen au commerce exige des autorités chinoises qu'elles suppriment les discriminations imposées aux entreprises européennes.


Tandis que les importations en provenance de l'empire du Milieu ont doublé entre 2002 et 2006, pour atteindre 192 milliards d'euros l'an passé, les exportations européennes vers la Chine sont restées beaucoup plus modestes, à 63 milliards d'euros.

A ce rythme, le déficit avec la quatrième puissance économique mondiale devrait atteindre 170 milliards d'euros en 2007, après 128 milliards en 2006. Soit un bond de plus de plus de 30 % en un an. Toutes régions du monde confondues, l'excédent commercial chinois a progressé de près de 73 % en glissement annuel en mai, selon des données publiées lundi : il pourrait se situer au niveau record de 300 milliards de dollars (225 milliards d'euros) d'ici à la fin de l'année.

Face à cette explosion, les relations se trouvent à "un croisement", estime M. Mandelson. Jusqu'ici, le commissaire a toujours plaidé pour le dialogue et la coopération avec une puissance émergente devenue, en l'espace d'une décennie, le premier fournisseur de l'Union. Voici deux ans, il s'était battu pour trouver une solution négociée afin de contingenter les exportations chinoises de produits textiles dans les dix catégories les plus exposées à la concurrence mondiale (pulls, soutiens-gorges, pantalons, etc.). Un accord qui arrive à terme à la fin de l'année.

LE PROTECTIONNISME DE PÉKIN

Cette politique conciliante aurait montré ses limites, à en croire les experts commerciaux bruxellois. D'après eux, les différentes mesures prises à Pékin pour calmer les exportations, et éviter la surchauffe d'une économie en hausse de plus de 11 % au premier trimestre, "n'ont pas beaucoup d'effets". Désormais, le commissaire demande donc avec plus d'insistance à Pékin "d'agir en conformité avec les engagements pris lors de son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce", en 2001.

Mardi, M. Mandelson devait ainsi exiger de nouveaux progrès sur la question du respect de la propriété intellectuelle. Après la plainte déposée à l'automne 2006 par les Etats-Unis, l'Union se réserve à ce sujet la possibilité d'engager sa propre procédure au sein de l'OMC. Selon de récentes estimations, 80 % des produits contrefaits saisis aux frontières de l'Union ont été fabriqués en Chine.

Sur place, les industriels ont toujours le plus grand mal à faire respecter leurs droits, ou à toucher les royalties négociées sur les transferts de technologie. "Des efforts sont perceptibles, mais les améliorations sont lentes", déplore un haut fonctionnaire : "Les autorités centrales ne parviennent pas à faire appliquer la législation sur l'ensemble du territoire, et nous expliquent qu'elles ne pilotent pas une économie administrée !"

Les Vingt-Sept s'en prennent aussi au protectionnisme des autorités chinoises, qui entravent les projets des exportateurs et investisseurs européens. Dans le domaine des télécommunications, ils regrettent que seules six licences, sur les quelque 20 000 attribuées depuis 2001, l'aient été à des opérateurs étrangers. Dans la banque, les autorités chinoises continuent, selon Bruxelles, de limiter les participations étrangères entre 20 % et 25 % du capital d'un établissement.

"Tout est fait pour protéger l'activité domestique, en ignorant parfois les règles du marché", se plaint un expert, en mettant en avant le cas de l'acier. Les Européens s'inquiètent de la progression exponentielle de la production chinoise dans ce secteur en surcapacités, et craignent l'exportation des surplus à des prix de dumping. "La Chine doit prendre conscience que ces évolutions sont mauvaises pour son propre développement", observe M. Mandelson : faute de progrès, le déséquilibre actuel "ne fera que renforcer les inquiétudes à son égard".

Philippe Ricard
Article paru dans l'édition du 13.06.07
Source: LE MONDE | 12.06.07 | 15h14 • Mis à jour le 12.06.07 | 15h14
BRUXELLES BUREAU EUROPÉEN

Roumanie: Religion = bordel et prise de tete

Conservatrice et influente, l'Eglise roumaine entretient un climat favorable aux populistes

es 700 policiers et gendarmes mobilisés pour protéger la "marche de la diversité" des homosexuels roumains, le 9 juin, ont eu du mal à contenir la contre-manifestation de l'extrême droite, autoproclamée "marche de la normalité".

Malgré la dépénalisation officielle de l'homosexualité en 2002, les Roumains, dont 87 % se revendiquent de l'Eglise orthodoxe, restent peu compréhensifs à l'égard des minorités sexuelles. "La Roumanie a fait des progrès en termes de législation mais la société n'est pas encore au niveau de la loi, sans compter l'opposition de l'Eglise orthodoxe", affirme la révérende canadienne Diane Fisher, qui oeuvre depuis plusieurs années en faveur de la communauté homosexuelle roumaine.

L'homosexualité est considérée par l'Eglise orthodoxe comme un "péché mortel". "La Patriarchie roumaine désapprouve les manifestations des minorités sexuelles sur le domaine public, lit-on dans un communiqué signé par la direction de l'Eglise orthodoxe. La Gay Pride est une offense contre la moralité de la vie publique, contre l'institution sacrée de la famille et un danger pour la formation des jeunes générations exposées à la corruption morale."

Malgré l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne, l'Eglise orthodoxe garde sa réputation d'institution conservatrice qui tarde à faire son aggiornamento. En mars, elle s'est retrouvée, une fois de plus, au premier plan de la vie publique roumaine lors d'un débat sur la présence des icônes dans les écoles publiques, qui a divisé la société roumaine.

Profitant de l'adhésion à l'UE, une poignée d'associations militant pour les droits de l'homme ont demandé le retrait des icônes des écoles publiques. "L'Etat privilégie l'Eglise orthodoxe et ne respecte pas la séparation des pouvoirs", s'insurge Remus Cernea, président de l'association pour la liberté de conscience.

ENLEVER LES ICÔNES DE L'ÉCOLE

La polémique avait débuté dans la petite ville de Buzau, située au sud-est de la Roumanie, où un professeur de philosophie avait décidé de défier l'Eglise, en déposant une plainte contre la présence des icônes dans les écoles, auprès du conseil national contre la discrimination, une institution publique indépendante. "Les croyants ne peuvent pas tout décider même quand leur religion est majoritaire, lance le jeune professeur Emil Moise. Nous ne sommes pas un Etat religieux, nous ne vivons pas dans une société islamique. Nous avons un Etat de droit, une Constitution et elle doit être respectée. Personne n'est au-dessus des lois. Les icônes n'ont pas leur place sur les murs des écoles publiques."

A la surprise générale, le conseil contre la discrimination a donné raison au professeur et proposé aux autorités d'enlever les icônes des écoles. L'Eglise orthodoxe a protesté avec véhémence et bloqué cette décision. "Ni l'Eglise, ni le ministère de l'éducation, ni le Parlement, ou quelconque autre institution de ce pays, ne peut intervenir dans le règlement de ce problème, déclare Costel Stoica, porte-parole de l'Eglise. J'estime que les seuls autorisés à donner leur avis sont les parents, les élèves et les professeurs."

Les réactions contre la Gay Pride du 9 juin, à Bucarest, ont confirmé une fois de plus l'énorme poids que l'Eglise orthodoxe continue d'avoir en Roumanie. Les populistes exploitent la situation pour tenter de séduire un électorat sensible aux questions religieuses. Gigi Becali, patron du club de football Steaua et leader du parti populiste de la Nouvelle Génération, a dénoncé la "marche de Satan" des homosexuels. Etoile montante de la politique roumaine - il est l'homme politique le plus populaire en Roumanie après le président Traian Basescu, selon les sondages -, très populaire dans le milieu des prélats roumains, M. Becali a fait interdire l'hymne de son équipe de football, Whe are the champions, chanté par le soliste du groupe Queen, Freddie Mercury, au prétexte que "ce type était un homosexuel, donc un fou".

Mirel Bran
Article paru dans l'édition du 13.06.07

Source: LE MONDE | 12.06.07 | 15h40 • Mis à jour le 12.06.07 | 15h40
BUCAREST CORRESPONDANT

Pologne: Calme Calme, Cool Cool, Zen Zen...

Jaroslaw Kaczynski : sur l'Europe, "la Pologne est prête au compromis"

icolas Sarkozy sera jeudi à Varsovie. En tant que premier ministre polonais, qu'attendez-vous de cette visite ?

Je me réjouis que le président français ait jugé convenable de venir aussi rapidement en Pologne, et ce malgré son agenda chargé des dernières semaines. C'est un bon signe. Celui d'une bonne reconnaissance de la situation en Europe, celui que Varsovie est une capitale qui compte.

Nul doute que M. Sarkozy vient défendre son projet de "traité simplifié" et le système de vote à double majorité inscrit dans le texte actuel de la Constitution. Vous laisserez-vous convaincre ?

Pour l'heure, je ne sais pas. J'attends avec impatience de connaître ce que M. Sarkozy a à nous présenter. J'ai tout et rien entendu à ce sujet. Mais il y a un véritable manque d'information. A dix jours du conseil, nous ne savons que peu de chose des projets des uns et des autres. Il est extrêmement difficile de s'y retrouver.

Il en va de même avec votre gouvernement. A part la fermeté de votre ton, il est difficile de cerner votre jeu...

Laissez-moi le définir autrement. Tout a commencé par la Convention européenne, qui s'est déroulée d'une façon bien spécifique, puisque tout y a été décidé par une poignée de présidents. Ensuite, la conférence intergouvernementale, malgré les annonces qui avaient été faites, s'est tenue sans la participation des futurs Etats membres. On voulait aller vite. Si bien que les principes qui étaient inscrits dans la déclaration de Laeken (décembre 2001), comme la subsidiarité, le renforcement de la position des Etats nations, la démocratie ou les référendums, ont tous disparu.

Nous craignons aujourd'hui que cela ne se répète. Tout le monde s'empresse à nouveau. En quelque sorte : "Signons vite, le champagne est déjà prêt." Il faut calmer le jeu.

Vous appelez donc à ralentir la relance institutionnelle, quand Berlin et Paris pressent le pas ?

En effet. Nous aimerions avoir plus de temps pour que la prochaine conférence intergouvernementale puisse examiner et débattre certains sujets cruciaux, comme le système de prise de décision. Et pour que nous puissions nous lever de la table des négociations avec le sentiment que l'Union a été renforcée dans le bon sens du terme. Le mécanisme de prise de décision prévu dans le traité constitutionnel, du point de vue de la Pologne - qui est la seule à avoir le courage de dire ouvertement ce qu'elle pense -, contient des risques. Abaissons ce niveau de risque et, pour cela, entamons des discussions.

Que craignez-vous exactement ?

Que certains pays, ou groupes de pays, se retrouvent dans une minorité durable, indépendamment des déclarations qu'ils feront. Ce n'est pas le seul problème. Comme la déclaration de Laeken le mentionne clairement, il faut une délimitation nette entre ce qui appartient à l'Union et ce qui appartient aux Etats-nations. Jusqu'à présent, nous n'avons rien fait en ce sens. Le principe de subsidiarité est une réalité fictive, le partage de compétences est confus. Sans oublier les nouvelles compétences de la Cour européenne, qui se prononce en général contre les prérogatives des Etats-nations.

Irez-vous défendre cette vision au Conseil européen à Bruxelles, les 21 et 22 juin ?

Si nos prochains entretiens avec M. Sarkozy, la chancelière allemande et le premier ministre espagnol se passent bien, c'est mon frère, le président, qui s'y rendra. Sinon, ce sera moi.

Car vous êtes plus ferme en négociation...

Quand la situation n'est pas bonne, il faut envoyer ceux qui ont mauvais caractère.

Jeudi, en marge du G8, M. Sarkozy a invité la Pologne à apprendre "la culture du compromis". Cet appel a-t-il été entendu ?

La Pologne est prête au compromis. Je pense notamment au système de vote : celui que nous proposons est déjà un compromis, puisqu'il est moins bon pour nous que celui qui fonctionne aujourd'hui (mis en place par le traité de Nice). Accepter le système de vote prévu par le traité constitutionnel actuel, et donc être relégué à la pire situation de toute l'Union européenne, serait une capitulation. Or une capitulation n'a jamais été un compromis.

Ce qui n'empêche que nous sommes capables de faire des compromis. L'histoire récente de la Pologne en regorge. Mais je le répète : il y a une différence entre être disposé au compromis et tout accepter. N'oubliez pas qu'en pratique, si un représentant de la France, au cours d'un débat au sein de l'Union, dit "non", la discussion est close. Le président français, avant de parler de compromis, devrait d'abord se rappeler cet état de fait. C'est ici la clé du problème : les plus grands pays font semblant que ces pratiques n'existent pas.

Les critiques de Jacques Chirac en 2003 sur la Pologne qui avait "raté une bonne occasion de se taire" en apportant son soutien à l'intervention américaine en Irak ont porté un coup dur aux relations franco-polonaises. Avez-vous tourné la page ?

Nous verrons. Ces paroles étaient affligeantes, mal formulées. Mais nous avons un nouveau président. Espérons que nous aurons aussi une nouvelle politique, en particulier à l'égard de Washington. J'espère que M. Sarkozy saura traiter avec intérêt et bienveillance les relations entre l'UE et les Etats-Unis. De bonnes relations entre Bruxelles et Washington est ce qu'on peut faire de mieux pour le monde. Si M. Sarkozy suivait une telle direction, ce serait parfait.

Partagez-vous la crainte, palpable chez certains politiques et commentateurs polonais, de voir émerger une "Europe allemande" ?

Non, je ne crains pas une Europe allemande. Je crains une Europe qui porterait en elle des conflits entre ceux qui se trouveront, sur les dossiers sérieux, en minorité et ceux qui pourront chercher, avec le temps, d'autres solutions pour eux-mêmes. C'est ce qui nous inquiète et ce que nous voudrions éviter.

Le contentieux historique qui oppose la Pologne et l'Allemagne peut-il être dépassé ?

Ce sont des relations sur lesquelles pèse toujours l'Histoire. Je ne parle pas de ressentiment, mais de questions qui restent actuelles. Berlin refuse de reconnaître que les revendications d'anciens expulsés Allemands, concernant la propriété des biens immobiliers sur plus d'un tiers de la Pologne, sont illégales. Le gouvernement allemand dit qu'il ne soutient pas ces revendications. C'est trop peu. C'est très agréable à entendre, mais ce qui nous intéresse, ce sont les faits. Que se passera-t-il avec les prochains gouvernements ? Nos deux pays doivent signer une déclaration commune.

Quel bilan économique tirez-vous de votre adhésion à l'UE ?

Excellent : nos exportations ont quasiment doublé depuis 2004, la croissance est haute (7,4 % au premier trimestre 2007). La santé sociale du pays s'est améliorée, notamment dans nos campagnes.

D'ici à 2013, la Pologne recevra 67 milliards d'euros d'aides européennes. Cette manne ne devrait-elle avoir raison de vos inquiétudes et vous inciter à baisser la garde ?

Ces aides ont justement été votées avec le système de décision du traité de Nice, qui nous donnait une influence à quasi égalité avec la France ou l'Allemagne. Le système de vote qu'on nous propose aujourd'hui réduirait considérablement nos voix. Mais je le répète : l'adhésion a l'Union est une réussite. Il suffit de regarder nos paysans : ils étaient farouchement opposés à l'Europe avant 2004, aujourd'hui c'est l'inverse.

En est-il de même pour vous... ?

J'ai toujours plaidé pour l'Europe, dès 1990. J'ai une conception toute particulière : je voudrais que l'Europe devienne une véritable superpuissance. Ce qui signifierait que, tout en laissant une plus grande liberté aux Etats sur leurs affaires intérieures, on crée une force réelle, une force armée, et une direction supranationale qui en disposerait.

L'Europe deviendrait alors un véritable partenaire pour les Etats-Unis. Je crois aussi que l'Union devrait être élargie. Regardez le développement incroyable de la Chine ! Il est la preuve que si l'Europe veut compter dans le monde, elle doit avoir au moins 600 millions d'habitants. Ce qui supposerait d'intégrer l'Ukraine, la Turquie et les Balkans.

Propos recueillis par Célia Chauffour
Source: LE MONDE | 12.06.07 | 14h55 • Mis à jour le 12.06.07 | 14h55

Music: Akos...from Hungary





Akos (akosh) is a Hungarian singer. It sounds very good to me.
I ll let you know some other Hungarian bands.

mardi 12 juin 2007

Finance:

Blackstone's founders to reap $2.3 billion in IPO

NEW YORK: Blackstone Group, the private equity company founded by Stephen Schwarzman and Peter Peterson, disclosed Monday just how lucrative its proposed $4.7 billion initial public offering is expected to be for its top executives.

Schwarzman, Blackstone's chairman and chief executive, is set to get $449 million as part of the offering, an amount that could reach $677 million if underwriters exercise their right to buy additional units in the firm, according to the latest version of its prospectus, which it filed with regulators on Monday.

After the IPO, Schwarzman would continue to own a 24 percent stake in the company, valued at about $7.7 billion, based on the forecast price of $30 per Blackstone unit.

Peterson, who is Blackstone's senior chairman and plans to retire by the end of 2008, is expected to get $1.88 billion in the offering and retain a 4 percent stake in the company, the prospectus said. The filing says Peterson earned $213 million last year.

Together, the two founders will be paid about $2.33 billion out of the proceeds from the offering and continue to own about 28 percent of Blackstone.

"The equity values are large enough that you can't ask the junior partners to buy you out at full value," said Frederick Joseph, managing director of Morgan Joseph in New York and former chief executive of Drexel Burnham Lambert.

Blackstone's IPO has been closely watched on Wall Street because it offered a glimpse inside the company's highly profitable operations, which, in addition to private equity funds, also include hedge funds, real estate investments and an investment banking arm.

The offering has also attracted the attention of the Chinese government, which has agreed to buy a 9.7 percent stake in Blackstone as part of the IPO.

The company, which started with $400,000, will have a market value of $32.4 billion after the IPO, with 12.3 percent of the stock held by the public

Blackstone said it expected to record significant net losses for a number of years after the IPO as a result of paying out the equity-based compensation.

The estimated payment of $449 million for Schwarzman would come on top of the large payout that he took home last year. Blackstone's latest filing said Schwarzman received nearly $400 million in cash distributions in 2006.

Blackstone's top executives have historically not received salaries or bonuses but were given distributions based on their ownership stakes, the prospectus said. Peterson received $213 million in cash distributions last year.

Blackstone is one of the world's largest private equity companies, and its portfolio of companies includes Equity Office Properties Trust, Michaels Stores and Freescale Semiconductor. Blackstone now has $88 billion under management. It earned $2.27 billion in net income last year, a previous filing said.

With frothy debt markets and a steady economy, private equity companies are experiencing the best investment climate to date, hauling in more than $400 billion worth of deals in the first half of this year alone - more than triple the amount in the year-earlier period.

Blackstone said its private equity fund had $19.6 billion in committed capital, making it the second largest such fund, behind Goldman Sachs.

Despite Schwarzman's huge 2006 compensation, it fell short of his colleagues in the hedge fund industry, where the average of the top 25 hedge fund managers was $570 million last year, according to Alpha, a magazine published by Institutional Investor. James Simons, chairman of Renaissance Technologies, was paid an estimated $1.7 billion, the magazine said.

Other top Blackstone executives will also be richly rewarded. Hamilton James, Blackstone's president and chief operating officer, will get $147.9 million for some of his stock and keep a 4.9 percent stake valued at $1.6 billion. In 2006 he was paid $97 million.

J. Tomilson Hill, 58, the vice chairman who heads the company's hedge fund unit, will own 1.6 percent of the shares valued at $535.4 million, after receiving $22.1 million. He was paid $45.6 million in 2006. The chief financial officer, Michael Puglisi, 56, will retain a 0.7 percent stake worth $231.2 million after getting $13.4 million. He was paid $17.4 million last year.

Private-equity companies, including Apollo Management, which is run by Leon Black, a former Drexel Burnham Lambert banker, and David Rubenstein's Carlyle Group, are also considering initial public offerings or private placements of shares.

Fortress Investment Group, which is based in New York, was the first U.S. manager of hedge funds and private-equity to sell a stake to investors, raising more than $634 million in February. Its shares have risen 38 percent since.

Source: The International Herald Tribune, Reuters
Monday, June 11, 2007

EU: where to go ?

Barroso waves off notion of 'United States of Europe'

BRUSSELS: José Manuel Barroso, the president of the European Commission, predicted Monday that agreement would eventually be reached on a stripped-down EU constitution, which he acknowledged could not include symbols of statehood such as a flag or an anthem if it were to win approval.

Underlining that a "United States of Europe" was an unrealistic goal, he conceded that allowing some European governments like Britain to opt out of the most sensitive parts of the treaty could be the only way to get it passed. He warned Britain and Poland, which are wary of the charter, that the policies they favor in Europe could be undermined if they were not willing to compromise.

"The rationale of European integration today is not creating a United States of Europe," he said in an interview during which he invoked the word "constitution," but was at pains to call it a "treaty" rather than a foundation for nationhood. "If you ask me, I'm not happy. But the EU does not pretend to be a state and it will not be in the foreseeable future."

The draft EU constitution, which was supposed to streamline EU decision-making and improve the bloc's profile on the world stage, was rejected by voters in France and the Netherlands in 2005. Chancellor Angela Merkel of Germany, whose country holds the six-month rotating presidency of the EU, is engaged in frantic diplomacy to try to get a revised document passed. She wants EU governments to approve the outlines of a new treaty at a summit in Brussels on June 21 and 22.

Barroso said the treaty would probably revive some of the controversial aspects of the rejected constitution, including a new permanent EU president, a foreign minister and a revamped voting system that would reduce national vetoes and diminish the power of countries like Britain to block proposals.

He acknowledged that reviving parts of a rejected charter could spawn a public backlash, but argued that failure to implement institutional reforms would be worse.

"It's a real threat to the credibility of the EU," he said. "People ask how can we address the biggest issues - like climate change - when you can't even decide how to work together."

Acknowledging that some EU countries like Britain and Ireland had different political cultures and legal systems from the rest of the EU, he said that it was conceivable that some countries could opt out of sensitive parts such as relinquishing of national vetoes over justice and internal affairs issues.

"As a rule, to have opt-outs is not good. But if it is the solution, I will not be against it."

Countries still remain divided over what the treaty's contents should be. Germany and France are pressing for the treaty to include a charter of fundamental rights - which would expand workers' rights and empower unions - a move many in Britain and elsewhere regard as a step too far.

Poland, meantime, has threatened to veto the opening of talks on the revamped charter unless EU countries agree to an alternative voting system that would narrow the balance of power between the bloc's largest and smallest countries. Under the Polish proposal, Poland, with 38 million people, would have six votes in the EU's council of ministers, the body where EU governments take decisions, compared with nine votes for Germany, which has twice as many citizens as Poland.

Barroso warned that Poland, which has been embroiled in disputes with Russia over energy and trade issues, could find its national interests undermined if it sought to block the treaty.

"Poland has called for solidarity from the rest of the EU. But solidarity is a two-way avenue."

Asked if the election of Nicolas Sarkozy as French president had injected new dynamism into the process of integration, Barroso said that Sarkozy's modernizing instincts could prove key to helping Europe out of its impasse.

"He wants a more modern and open France that doesn't fear modernization," he said.

"If he can achieve it, it will be one of the most important contributions he could give to Europe."

He added, however, that Sarkozy's opposition to Turkish membership should not result in a halt of negotiations with Ankara on entry into the bloc. He said such a move would undermine the EU's credibility, dampen vital political and economic reforms in Turkey and present a danger to the region and to the world.

"We believe it would be a mistake to make a break in talks with Turkey," he said. "Our decision wasn't to let them in but to negotiate with them. Let us see if Turkey takes further steps to become a liberal democracy. But to say no now would send the wrong signal to Turkey and to the world."

Barroso also acknowledged the extent of the difficulties in forging a relationship with Russia arguing that the rhetoric of the Cold War remained worryingly present and needed to be overcome.

"This Cold War rhetoric in the 21st century is puzzling. We need to regain trust - this is not good for anyone."

The problems between the EU and Moscow range from the decision by Estonia, an EU member, to remove a Soviet war memorial in Tallinn, which provoked the Kremlin's fury, to Russia's failure to back an EU-supported agreement granting independence to the breakaway Serbian province of Kosovo. Russia also has refused to end an embargo on Polish farm exports, prompting Poland to retaliate against the Russian embargo by refusing to lift a veto that would allow negotiations over an EU-Russian partnership agreement governing trade, energy and human rights to continue.

Barroso stood by an embattled commissioner, Günter Verheugen who has been criticized for his relationship with his chief of staff, Petra Erler.

Source: The International Herald Tribine, By Michael Oreskes, Dan Bilefsky and Stephen Castle, Monday, June 11, 2007

vendredi 8 juin 2007

International Relations: Eco Eco Ecologicaly...



G-8 trumpets victory on climate accord

HEILIGENDAMM, Germany: The United States agreed Thursday to "seriously consider" a European plan to combat global warming by cutting greenhouse gas emissions in half by 2050. The deal averted a trans-Atlantic deadlock at a meeting here of the Group of 8 industrial nations.

The compromise, hammered out in tough negotiations between the United States and Germany, also endorses President George W. Bush's proposal to bring together the world's largest emitting countries, including China and India, to set a series of national goals for reducing emissions.

But it does not specify a mandatory 50 percent reduction in global emissions, a key provision sought by Chancellor Angela Merkel, nor does it commit the United States or Russia to specific reductions.

Nevertheless, Merkel, the host of the G-8 meeting, proclaimed it a major victory. She had placed climate change at the top of the agenda for this gathering and put heavy pressure on Bush to relax his opposition to mandatory cuts in emissions.

"If you think of where we were a few weeks ago and where we have reached today, this is a big success," Merkel said in this Baltic Sea resort where the leaders were meeting.

The United States had threatened before the meeting to reject large parts of the German proposal, which reaffirms the role of the United Nations as the primary forum for negotiating climate agreements. Now, though, the Bush administration has agreed for the first time to take part in negotiations to craft a new global agreement on climate policy by 2009. Such a pact could form the basis of a successor to the Kyoto Protocol, which expires in 2012 and was never ratified by the United States.

Bush's national security adviser, Stephen Hadley, said after the meeting Thursday: "One of the features I think we all agreed to is that there needs to be a long term global goal to substantially reduce emissions. There are obviously a number of ideas as to how that should be done."

Prime Minister Tony Blair of Britain, who has long prodded Bush to embrace a stricter climate policy, said the agreement represented "a very substantial coming together" of the world's leaders on this issue.

Environmental groups had a different impression, with several noting that the agreement did not alter the Bush administration's refusal to accept binding targets for emissions reductions.

"He has only agreed to consider the goal," said Philip Clapp, president of the National Environmental Trust. "This is the kind of language that emerges from a discussion in which people say 'We have to have something to take back to our publics.' "

But some other experts said it was very significant that the Bush administration had agreed to help negotiate a new climate agreement by 2009, within the framework of the United Nations.

In the past, White House officials have cast doubt on the need for an agreement. Bush's proposal last week to convene a conference of the largest emitters stoked suspicions among some Europeans that he would pursue climate change on a parallel track with the United Nations.

"The United States is now on a bandwagon they cannot stop," said Hans Joachim Schellnhuber, a German expert on climate change who is Merkel's chief adviser on climate policy. "That is more than I expected. In a way, climate common sense prevailed at the last minute."

The compromise came after weeks of personal diplomacy by Merkel - first to marshal support for her plan from other Group of 8 leaders, then to persuade Bush to edge toward her position.

"Merkel was focused, stubborn and determined to reach a deal," said a senior German official who spoke on condition of anonymity.

The chancellor had the support of Blair and of José Manuel Barroso, president of the European Commission, with whom she brokered a deal to sharply reduce carbon dioxide emissions in Europe. Nicolas Sarkozy, the new president of France, also voiced his strong support. Then last week, Germany received an endorsement of its plan from the Japanese prime minister, Shinzo Abe, who is scheduled to take over the presidency of the Group of 8 in January.

But, said the German official, "It was about winning over Bush to get on board and support the UN process on climate change." Merkel telephoned Bush in recent weeks and met him for lunch on Wednesday, before the other leaders arrived in Heiligendamm.

Proponents of debt relief for Africa were harsh in their assessment Thursday of nearly two-year-old promises by the G-8, yet remained hopeful that the group's leaders would hold true to their pledge of providing money and help to reduce poverty on the continent, The Associated Press reported.

Bono, the musician and social activist, told a crowd attending a protest concert in nearby Rostock that he had a "very tough meeting" with Merkel and was convinced, at one point, that he might have to throw in the towel.

Bob Geldof, another activist who is a music producer, said the U2 singer became depressed during their meeting with Merkel. Geldof said the German chancellor was talking about sending only €700 million, or $940 million, to Africa, instead of the €1.5 billion they said was needed.

Africa will probably dominate the agenda through Friday's meetings of the G-8 heads of state, and activists said they would be looking for a renewed commitment to the continent.

"The G-8 must prove its promises were more than empty rhetoric and say when and how they will increase aid," said Charles Abani, who oversees Oxfam International in southern Africa. "There can be no more excuses. The cost of inaction is too high. Chancellor Merkel must lead the others in today announcing how they will meet their promises to increase aid."

Prime Minister Romano Prodi said Italy, which owes €260 million and did not pay in 2006 and 2007, pledged to pay that amount and would increase aid spending to €400 million next year. Japan has also signaled that it would not block any language in the final statement on targets to increase aid, combat AIDS and provide more education in Africa.

"This is incremental progress, but it should not be so painful," said Oliver Buson, European director of Debt AIDS Trade Africa. "These tiny concessions must not mask the truth, which is that the G-8 are still a long way from fulfilling their promises to educate every African child and to ensure those who need AIDS treatment get it."

Blair, who led the call for African debt relief at the G-8 meeting in Gleneagles, Scotland, in 2005, said the G-8 must not lose its focus. He said the group must "focus on recommitting ourselves to the Gleneagles process on Africa, on making major steps forward there in relation to things like HIV/AIDS and education," he said Thursday.

Source: The International Herald tribune, By Mark Landler and Judy Dempsey, Thursday, June 7, 2007

International Relations: Take it easy guys...

Russia and U.S. back away from confrontation


HEILIGENDAMM, Germany: Russia and the United States on Wednesday appeared to step back from their confrontation over a planned U.S. missile shield, as President George W. Bush said Moscow was not a menace to Europe and the foreign minister of Russia withdrew a threat to pull out of a conventional arms treaty.

The conciliatory remarks came as leaders of the Group of 8 industrialized nations gathered for a summit meeting that was at risk of being overshadowed by President Vladimir Putin's threat to aim Russian missiles at nuclear sites in Europe if Washington, as planned, deployed the shield in Poland and the Czech Republic.

"Russia is not going to attack Europe," Bush said Wednesday. "As I said yesterday, Russia is not an enemy. There needs to be no military response because we are not at war with Russia."

Speaking in Prague before traveling to Heiligendamm, the site of the summit meeting, Bush said that Putin had nothing to fear. The shield, he said, is a "purely defensive measure."

President Nicolas Sarkozy of France and Tony Blair, the British prime minister, called Wednesday for a more constructive relationship with Russia after months of threats by Moscow to withdraw from several arms control treaties and the Kremlin's recent test of a new intercontinental ballistic missile that officials said could pierce any defense system, including the planned U.S. shield.

Last month, Sergey Lavrov, the Russian foreign minister, called an emergency conference for next week in Vienna to discuss the Treaty on Conventional Forces in Europe after Putin announced that Russia would freeze its commitments under the pact.

But Lavrov, who has consistently taken a tough stance against the U.S. missile shield, said Wednesday that Moscow was not planning to withdraw from the treaty. "The issue will not be raised. This conference has been called so that we can once again spell out our concerns," Lavrov said.

Signed in 1990 by Western countries and members of the Warsaw Pact, the treaty set ambitious goals for reducing and limiting the number of battle tanks, heavy artillery, combat aircraft and attack helicopters deployed and stored in countries stretching from Canada across Europe to the Ural Mountains in Russia.

The treaty was updated in 1999 to take into account the breakup of the former Soviet Union so that it could be applied to new independent states, including Georgia and Moldova, where Russia still had considerable forces and equipment.

So far, however, the 26 NATO countries have refused to ratify the amended treaty pact unless Russia withdraws its forces from Georgia and Transnistria, where a Russian-backed separatist movement has been trying to break away from Moldova.

Lavrov's comments, reported by the Itar-Tass news agency, which reflects Russian government policy, caused some confusion among diplomats in Vienna.

"Russia has left us all scratching our heads," said a senior Western diplomat involved in preparing for the meeting next week. "First the Russians said they wanted to call this extraordinary meeting, even suggesting they would pull out of the treaty. Now they are saying that is not their purpose."

Russia, in a bilateral agreement with Georgia, is close to fulfilling most of the treaty commitments, according to NATO diplomats. Moldova remains a major stumbling block because Russia so far has refused to withdraw its troops and close munition dumps in Transnistria, as stipulated by the amended Treaty.

NATO, too, was uncertain about Russia's intentions. "NATO countries attach great importance to the Conventional Forces in Europe treaty," said James Appathurai, a NATO spokesman. "They want to ratify the adapted treaty and are very open to discussions in Vienna with Minister Lavrov. However, we first want to see necessary steps taken for the adapted treaty to be implemented."

Only last month, during a closed session of ambassadors to the Organization for Security and Cooperation, which is the forum for discussing the arms pact, Lavrov sharply criticized NATO countries for refusing to ratify the treaty and repeated Putin's threat to withdraw.

His speech, obtained by the International Herald Tribune, also linked Russia's adherence to the treaty with moves by the United States to establish small and temporary bases in Romania and Bulgaria, which joined NATO in 2004.

Sergei Ivanov, the first deputy prime minister, said Russia would suspend cooperation related to on-site inspections of forces and advance notification of military movements.

Last week, in interviews with journalists before the summit, Putin announced that if the shield were deployed, "we will be forced to take adequate steps in response." He added that "new targets will appear in Europe. The systems that may be used to destroy these targets our military believe to be a potential threat to Russia - by ballistic missiles, cruise missiles or something else - is a technical issue."

Source: The International Herald Tribune, By Judy Dempsey Wednesday, June 6, 2007

Relations Internationales: Le G8... la Russie lache du l'Est...

Vladimir Poutine propose une alternative au bouclier antimissile américain

e président russe, Vladimir Poutine, a proposé, jeudi 7 juin, à son homologue américain, George W. Bush, une solution de remplacement au projet antimissile américain, lors d'un entretien bilatéral en marge du sommet du G8, en Allemagne.

Plutôt que d'installer un radar et des missiles intercepteurs en République tchèque et en Pologne, le président russe a proposé à son homologue américain d'utiliser des installations radars déjà existantes en Azerbaïdjan. M. Poutine a précisé qu'il existait un accord entre les gouvernements russe et azerbaïdjanais pour une utilisation commune du radar, qu'il s'était entretenu la veille avec le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, de son idée et que celui-ci était d'accord pour coopérer.

COLLABORATION BILATÉRALE

A l'issue de leur rencontre, le chef du Kremlin a estimé que les Etats-Unis et son pays n'auraient aucune difficulté à s'entendre s'ils collaboraient ouvertement sur la question de la défense antimissile, source de tensions ces derniers mois entre Washington et Moscou. Le projet américain de déploiement d'éléments d'un bouclier antimissile en Europe de l'Est avait suscité la vive opposition des autorités russes, qui avaient évoqué un risque de nouvelle course aux armements dont la responsabilité incomberait aux Etats-Unis.

De son côté, M. Bush a parlé de "suggestions intéressantes". "Le résultat de nos discussions, c'est que nous sommes tous les deux tombés d'accord pour avoir un dialogue stratégique, une chance de partager des idées et des préoccupations" entre des responsables des ministères des affaires étrangères, de la défense et des responsables militaires, a-t-il ajouté. Steve Hadley, un des proches conseillers de M. Bush, a précisé que les deux présidents sont convenus de créer un groupe d'experts pour étudier les "options".

Source: LEMONDE.FR avec AFP | 07.06.07 | 20h04 • Mis à jour le 07.06.07 | 20h26

jeudi 7 juin 2007

Insolites: Le Hooliganisme est partout !!!!



Realise par "ACTION DISCRETE"

Insolite: The 10 top Youtube videos ever !!!

HUGE hat tip to Fatadam for compiling this list of the 10 most viewed YouTube videos of all time (Click HERE to watch all the videos...).

Number 1, at the top, has received 36,542,179 and counting. The tenth has only been watched 8,158,716 times. Poor thing.

BONUS! Because 11 is such an unwieldy prime-y old thing, I didn't title the post appropriately. The last video below is only the 13th most watched of all time but it's Napoleon Dynamite for God's sake...

Digg!

Tagged as: top ten, youtube

Evan Derkacz is an AlterNet editor. He writes and edits PEEK, the blog of blogs.
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Music: Feist

mercredi 6 juin 2007

Insolite: voyeur!!!

Street View, un Google très indiscret

treet View, la nouvelle fonctionnalité de Google Maps, lancée le 29 mai, provoque déjà la polémique aux Etats-Unis : au centre des protestations, l'atteinte à la vie privée. "Il y a comme un 'hic', assure Kevin Bankston, un responsable de l'Electronic Frontier Foundation. Chacun s'attend à un certain degré d'anonymat dans sa vie de tous les jours."

La nouvelle option de Google Maps (Le Monde.fr du 31/05/07) permet d'arpenter avec un champ de vision de 360 degrés et un niveau de zoom très impressionnant les rues de quelques villes américaines. Ne sont pour l'instant concernées que Denver, Las Vegas, New York, San Francisco et Miami. Les zones concernées sont repérables grâce aux rues surlignées en bleu et à un petit bonhomme orange représentant un piéton.

Immersive Media, la société canadienne retenue par Google pour mettre au point la technique de prises de vues panoramiques, a équipé un "Google Bus" d'une caméra sphérique "Dodeca 2360" qui permet, tout en roulant, de capturer presque intégralement les paysages parcourus. L'équipe Street View de Google n'a de son côté a priori pas demandé d'autorisation de publication aux personnes prises en photo sur le passage du "Google Bus". On retrouve en effet indifféremment sur certains clichés des scènes de rue permettant de reconnaître sans peine des personnes, des numéros de plaques minéralogiques, des propriétés privées ou d'autres scènes plus cocasses.
Les scènes les plus étonnantes sont depuis peu recensées sur des sites Internet spécialement créés pour l'occasion (l'américain Streetviewr.com ou le français Geo-trotter.com), comme le sont les clichés et lieux remarquables débusqués sur Google Maps ou Google Earth depuis sa création.

De son côté, Google se défend dans un communiqué en avançant que "Street View ne montre que des images prises dans l'espace public. Les images ne sont pas différentes de celles que n'importe qui peut enregistrer ou voir dans la rue". Or la loi américaine permet ce genre de diffusion.

Olivier Dumons

Source: LEMONDE.FR | 06.06.07 | 19h00 • Mis à jour le 06.06.07 | 20h03

Mondialisation: ...dans ta gueule....

La Chine n'entend pas sacrifier son développement à la lutte contre le réchauffement climatique

ékin a rendu public, lundi 5 juin, son premier plan de lutte contre le changement climatique. Son maître-mot : l'"harmonie". Harmonie entre la nécessaire lutte contre le réchauffement et "les stratégies de développement" de la Chine, qui restent la priorité du régime. "Les priorités d'un pays développé sont un développement fiable et l'éradication de la pauvreté", peut-on lire dans ce Livre blanc, premier document officiel chinois à intégrer les problématiques du réchauffement climatique.

Pas d'objectif contraignant dans ce plan. Le document préconise, par exemple, de mettre l'accent sur des mesures d'économie d'énergie, sur l'adaptation de l'agriculture aux nouvelles contraintes climatiques et sur la reforestation, mais ne fixe pas d'objectif chiffré à ces mesures.

Largement dépendant du charbon, Pékin devrait dépasser les Etats-Unis, cette année ou l'année prochaine, au rang de premier émetteur mondial de dioxyde de carbone, principal gaz industriel à effet de serre.

RESPONSABILITÉ DES PAYS DÉVELOPPÉS

"Même si nous n'avons pas fixé d'objectif précis de réduction du CO2, notre objectif global d'économiser l'énergie est sans équivoque", a assuré, lundi, lors d'une conférence de presse, Ma Kai, ministre chargé de la Commission nationale pour la réforme et le développement (CNRD), principal organe de planification économique.

Le Livre blanc note aussi que ce sont les pays développés qui doivent assumer la responsabilité du réchauffement climatique puisqu'ils sont responsables, selon Ma Kai, de 95 % des émissions de CO2 "de l'industrialisation à 1950" et de 77 % de "1950 à 2000".
La publication de ce plan intervient à deux jours de l'ouverture du sommet du G8 en Allemagne, auquel assistera le président chinois, Hu Jintao, et au cours duquel le réchauffement climatique sera largement évoqué. Les principaux pays émergents – le Brésil, le Mexique, la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud – ont été invités au sommet dans le cadre d'un dialogue élargi.

Source:LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 04.06.07 | 12h27 • Mis à jour le 04.06.07 | 12h36

Philosophy: Way of Life



Source: http://www.myspace.com/gunthermusic

Music: Summer's getting closer and closer...don't you think ?

Advertisment: 2000... a space odyssey ?

Musique: Blood Red Shoes



Feel wanna get more about those ones ???
go check this out : http://www.bloodredshoes.co.uk/

International Relations: US, Russia and China

Russian reforms 'derailed,' Bush says

PRAGUE: President George W. Bush delivered a double-barreled message to President Vladimir Putin of Russia on Tuesday, two days before the leaders are to meet in Germany, by assuring Putin that he has nothing to fear from a missile defense system but also chiding him for derailing democratic reforms.

On the first day of his eight-day tour through Europe, Bush wasted little time in prodding Putin to cooperate with the United States on a proposed network of radar and missile defenses in Poland and here in the Czech Republic. But he also risked provoking the Russian leader, who is already up in arms over the missile defense plan, by taking Putin to task over human rights.

"My message will be, Vladimir - I call him Vladimir - that you shouldn't fear a missile defense system," Bush said during a morning appearance with leaders of the Czech Republic at Prague Castle, high on a hill overlooking the capital city.

"As a matter of fact, why don't you cooperate with us on a missile defense system? Why don't you participate with the United States?"

The human rights criticism came just hours later, as Bush addressed a group of dissidents and democratic activists from 17 countries who had gathered for a conference on democracy in Czernin Palace, in the very room where the Soviet-led Warsaw Pact was dissolved. Among the session's co-chairs was Natan Sharansky, the former Soviet dissident.

It was a backdrop laden with symbolism for Bush's carefully calibrated remark about modern Russia, squeezed into a speech in which the president criticized human rights abuses around the globe, from Burma to North Korea to Sudan.

After a discourse on freedom as "a moral imperative," he expressed concern about the state of democratic reforms in China and Russia, linking them as countries whose relationships with the United States, he said, are strong but complex.

"China's leaders believe that they can continue to open the nation's economy without opening its political system," Bush said. "We disagree."

He added: "In Russia, reforms that were once promised to empower citizens have been derailed, with troubling implications for democratic development."

The back-to-back speeches were orchestrated by the White House to send a measured, but firm message to Putin at a time when U.S.-Russian relations are at their lowest point in decades.

Russia accounted for just one explicit mention in Bush's democracy speech, but with tensions between Moscow and Washington running high, it could be enough to arouse Putin's anger.

The immediate response from Moscow was muted. A spokesman for Putin, Dmitri Peskov, said in a telephone interview that the Russian president "has always appreciated the openness of President Bush," but added, "Of course, he cannot agree with some of the things that were said."

The two leaders are to meet Thursday in the German resort town of Heiligendamm, at the summit of the Group of 8 industrialized nations, where they will confront disagreements over Iran's nuclear ambitions and Kosovo, as well as human rights and missile defense.

Bush has also invited Putin to the Bush family compound in Maine early next month, in what American officials hope will be a more relaxed setting where the two can try to mend fences.

But the Kennebunkport invitation drew criticism Tuesday from one prominent attendee of the conference: Garry Kasparov, the one-time chess champion who is now an opposition leader in Moscow and staunch critic of Putin.

"If Bush hopes to gain anything by having private discussions with Putin, he's wrong," Kasparov told reporters shortly before the president spoke, adding that "Putin thrives in an atmosphere of secrecy. He's a KGB spy. Anything behind closed doors gives him an advantage."

Kasparov said he wished Bush would echo the much sharper criticism of Russia put forth by David Kramer, assistant secretary of state for European and Asian affairs, who delivered a blistering assessment of the Kremlin's human rights record in a speech last week in Baltimore.

"These are the things that must be pronounced by George W. Bush," Kasparov said.

But the White House has said it wanted to tamp down the rhetoric between the two nations.

Putin has been jabbing at the United States for weeks, most recently on Monday, when the Kremlin published an interview in which the Russian leader warned he would have no choice but to point its own missiles at Europe if the United States follows through with Bush's missile defense proposal.

The remarks instantly evoked memories of the Cold War, and Putin did little to discourage that comparison, saying, "We are, of course, returning to those times."

But Bush, standing Tuesday alongside President Vaclav Klaus and Prime Minister Mirek Topolanek of the Czech Republic, pointedly dismissed any talk of a return to that era.

"The Cold War is over," the president said. "It ended. The people of the Czech Republic don't have to choose between being a friend of the United States and a friend of Russia. You can be both."

The Czech leaders both expressed support for the missile defense plan, and a vote is expected in the Czech Parliament later this year.

But public opinion polls show the Czech people have grave concerns about the plan, and there have been scattered protests here since Bush's arrival Monday night.

The president was to leave Prague Tuesday evening for Heiligendamm. On Friday, after the summit, he will take a side trip to Poland, a move that will effectively bookend the Bush-Putin meeting with presidential trips to both nations that figure in Bush's missile defense plan.

Source: The International Herald Tribune, By Sheryl Gay Stolberg
Tuesday, June 5, 2007

mardi 5 juin 2007

Relations Internationales: G8

Un G8 dominé par les tensions avec la Russie

Co-inventeur des sommets des pays les plus industrialisés du monde avec son ami Valéry Giscard d'Estaing, l'ancien chancelier allemand Helmut Schmidt est formel : ces rencontres ont "dégénéré en événements médiatiques" qui ont perdu leur vocation première.

Ce n'est pas le sommet du G8 à Heiligendamm, en Mecklenbourg-Poméranie, dans le nord de l'Allemagne, qui lui donnera tort. Il doit s'ouvrir, mercredi 6 juin, pour trois jours, en présence de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement - les membres du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon et Russie) et les invités venus d'Etats africains ou des pays émergents.

Pour le premier sommet de Rambouillet, en 1975, ils n'étaient que cinq, le Canada et l'Italie sont arrivés l'année suivante. Chaque chef de délégation n'était accompagné que de deux conseillers, pour des entretiens "au coin de la cheminée". "Il ne serait venu à l'idée de personne de dire à un de ses collaborateurs : sors et raconte à nos journalistes ce que je viens juste de dire d'intelligent", a déclaré M. Schmidt à l'hebdomadaire Die Zeit, dont il est un des éditeurs. A Heiligendamm, chaque délégation compte officiellement vingt-quatre membres mais le nombre de participants atteint le chiffre record de 2 000.

En 1975, l'objectif était précis : limiter les conséquences politiques et économiques de l'explosion des prix du pétrole. Henry Kissinger, secrétaire d'Etat américain, avait proposé que les sommets deviennent annuels. M. Schmidt était contre. C'est M. Kissinger qui a obtenu gain de cause. Au fil des ans, les rencontres se sont étoffées perdant en substance ce qu'elles gagnaient en ampleur. A Londres, en 1991, Mikhaïl Gorbatchev, président d'une Union soviétique finissante, fut invité à la partie politique du G7. Six ans plus tard, le G7 devenait le G8 avec la participation pleine et entière de la Russie.

A l'époque, sa présence n'était pas justifiée par sa richesse économique mais par la volonté des dirigeants occidentaux d'associer l'ancienne grande puissance à la discussion des affaires du monde. A Heiligendamm, Vladimir Poutine, qui a accueilli le précédent sommet du G8 à Saint-Pétersbourg, sera face à des chefs d'Etat et de gouvernement qui s'interrogent sur les intentions de la Russie, tant dans les domaines énergétique que politique et militaire.

C'est une constante de ces grandes rencontres internationales. Les thèmes officiellement à l'ordre du jour - cette année, l'Afrique, la pauvreté, le changement climatique - ont déjà fait l'objet de longues négociations entre les représentants personnels des chefs d'Etat et de gouvernement, les "sherpas". Les vraies discussions au sommet portent sur des sujets imposés par l'actualité. La tension montante entre la Russie, d'une part, les Américains et les Européens - à des titres divers - d'autre part, devrait occuper une grande partie des réunions d'Heiligendamm.

L'Iran, le statut du Kosovo, la situation au Darfour, le projet américain de bouclier antimissile et les propos menaçants qu'il a provoqués de la part de Moscou feront l'objet d'échanges dans les séances plénières et plus encore au cours des entretiens bilatéraux entre chefs d'Etat et de gouvernement. Jeudi en fin d'après-midi, Nicolas Sarkozy aura son premier entretien avec M. Poutine, qui sera un test de la volonté du nouveau président de la République française de donner un ton moins complaisant aux rapports entre Paris et Moscou.

Si les participants au G8 étaient tentés d'oublier les sujets qu'Angela Merkel a choisis pour ce sommet, ils seraient rappelés à leur devoir par les manifestants antimondialisation qui ont déjà témoigné - parfois violemment - de leur colère. C'est d'ailleurs en partie pour tenir compte des préoccupations de diverses ONG que la chancelière allemande a souhaité que cette rencontre d'Heiligendamm s'intéresse aux moyens de lutter contre le réchauffement de la planète ou de maîtriser les fonds spéculatifs (hedge funds).

Sur ces deux points, elle se heurte à l'opposition des Etats-Unis. George Bush a opéré un mouvement tactique à propos du climat pour ne pas se retrouver dans la position d'accusé. Mais il est peu probable que les Allemands, et avec eux l'ensemble des Européens, obtiennent du président américain des engagements sur des objectifs chiffrés pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mme Merkel propose d'essayer de limiter à deux degrés la hausse de la température d'ici à 2050, ce qui suppose une diminution de 50 % des émissions de CO2 sur la base des chiffres de 1990, dans la ligne de ce qu'a déjà décidé l'Union européenne.

Elle aura peut-être plus de succès avec la lutte contre la pauvreté. Elle devrait obtenir un engagement verbal de ses partenaires de faire un effort pour l'Afrique pour laquelle l'Allemagne va montrer l'exemple en dégageant une aide supplémentaire de 750 millions d'euros dès 2008.

Daniel Vernet

Source: LE MONDE | 05.06.07 | 14h26 • Mis à jour le 05.06.07 | 14h26

Relations Internationales: Un sourd parle a un sourd

George W. Bush affirme à la Russie que "la guerre froide est finie"

l'issue de sa rencontre à Prague avec le président tchèque, Vaclav Klaus, et le premier ministre, Mirek Topolanek, le président américain, George W. Bush, a déclaré, mardi 5 juin, à l'intention de la Russie que "la guerre froide [était] terminée" et que Moscou n'avait pas à craindre l'installation par les Etats-Unis d'un bouclier antimissile en l'Europe, projet qui suscite de vives tensions entre les deux pays.

Le bouclier antimissile est "une mesure purement défensive, qui ne vise pas la Russie mais les menaces réelles", a-t-il affirmé, en proposant à la Russie de coopérer à ce système. Et quand il rencontrera le président russe, Vladimir Poutine, jeudi, en Allemagne, son message sera : "Vous n'avez rien à craindre d'un système de défense antimissile, pourquoi ne coopéreriez-vous pas à un système de défense antimissile, pourquoi ne participeriez-vous pas ?"

CRAINTES DES TCHÈQUES

Quant aux Tchèques, inquiets du projet américain d'installer une station radar près de la zone militaire de Brdy, au sud-ouest de Prague, il a tenu à les rassurer. "Vous n'avez pas à choisir entre l'amitié de la Russie et celle des Etats-Unis. Vous pouvez avoir les deux", a-t-il déclaré. Selon de récents sondages, plus de 60 % de la population est opposée à l'installation de ces dispositifs dans leur pays.

L'exécutif tchèque a repoussé les objections de Moscou, mais les menaces de la Russie de diriger ses missiles vers des cibles européennes angoissent la population, qui craint, en outre, que le système antimissile puisse faire de la République tchèque une cible de choix pour les terroristes. Le président Klaus a pour sa part salué le fait que "M. Bush ait promis de faire le maximum d'efforts pour expliquer ces problèmes à la Russie et au président Poutine".

Source: LEMONDE.FR avec AFP et AP | 05.06.07 | 14h08 • Mis à jour le 05.06.07 | 15h45

Chine: Plus vite que la musique ?

Parfum de krach à Shanghaï : les boursicoteurs prennent peur

Shanghaï (Chine), correspondant

L'écran de son ordinateur est tapissé de chiffres en vert, mais Michel Zhang voit rouge. Il a investi l'équivalent de 30000euros d'économies dans des actions à la Bourse de Shanghaï en janvier. Il y a une semaine, il avait calculé avoir réalisé un profit de 10000euros, grâce notamment à la bonne performance d'une aciérie du Shandong (Est). Mais en quelques jours, l'essentiel de ses gains est parti en fumée. Depuis son record du 29 mai, à 4 168 points, l'indice de référence de la principale place boursière chinoise a dégringolé de près de 500 points. Mardi 5 juin, la Bourse de Shanghaï a connu une nouvelle séance très heurtée, perdant jusqu'à 7 % dans la matinée avant de se reprendre in extremis (+2,63 %). La veille, elle avait plongé de 8,26 %. Comme la plupart des boursicoteurs de sa génération, le jeune shanghaïen, âgé de 33ans et cadre supérieur dans une entreprise de télécommunications, réalise toutes ses opérations en Bourse sur Internet –il laisse les salons de courtage aux désœuvrés du troisième âge ou bien aux victimes des restructurations de sociétés d'Etat, qui y passent des après-midi entières à fumer et boire du thé. Sur le logiciel que lui a fourni la société de courtage dans laquelle il a ouvert un compte, les valeurs qui apparaissent en vert sont celles qui chutent. Un slash placé à côté du titre indique qu'on ne peut plus vendre – car il n'y a plus assez d'acheteurs. Dans les foyers et les bureaux des grandes villes, l'angoisse était palpable mardi matin en Chine, même si, sur les forums Internet, circulaient aussi des propos raisonnables, destinés à prévenir la panique.

Les boursicoteurs, qui peuvent aller du cadre supérieur au gardien d'immeuble en passant par les retraités, ont continué de se précipiter pour investir leur épargne en actions chinoises –les investisseurs étrangers sont limités à un quota. Quelque 300000comptes auraient été ouverts par jour auprès des courtiers la semaine précédant le 29 mai – avec un record de 455 111 le 28 mai – et le nombre de comptes en Bourse est ainsi passé de 77 millions il y a six mois à 100 millions. Ce nombre peut être ramené à 30 millions en raison des quelque 35 millions de comptes considérés comme inactifs, et du fait que chaque investisseur ouvre deux comptes, l'un Shanghaï et l'autre Shenzhen.

RÉPERCUSSIONS POLITIQUES

L'annonce par Pékin de mesures fiscales pour rendre la spéculation boursière plus onéreuse est à l'origine du mini-krach. "Il y a d'abord eu une rumeur comme quoi la taxe sur les transactions boursières allait augmenter. Et puis un jour, à minuit, on a appris qu'elle avait été triplée. C'est cela qui a provoqué la panique", dit M. Zhang, furieux d'avoir sous-estimé la réaction des marchés. Plusieurs centaines de milliers de petits porteurs pourraient avoir perdu de l'argent ces derniers jours, et c'est leur colère et ses répercussions politiques, plus que l'impact sur l'économie, qui inquiètent les observateurs.

La performance de la Bourse reste spectaculaire : l'index composite de Shanghaï a enregistré 130 % de hausse en 2006. Le triplement de la taxe sur les transactions boursières n'est pas le premier des signaux envoyés par les autorités pour refroidir l'exubérance des marchés chinois. Il procède "d'une approche par tâtonnements", selon Qing Wang, l'analyste pour la Chine de Morgan Stanley, qui classe les investisseurs chinois en trois catégories : les novices, les naïfs, et les super-spéculateurs, sur lesquels le gouvernement tente d'agir en faisant preuve respectivement de pédagogie, de persuasion et de fermeté. C'est l'ajustement perpétuel de ce cocktail qui décidera d'une évolution saine de la Bourse chinoise – avec en corollaire, le risque que les rangs des spéculateurs gonflent à mesure que les apprentis boursicoteurs s'enhardissent. L'exercice est périlleux, comme le montre le décrochage de 4 juin, jour où l'ensemble de la presse économique chinoise avait pourtant reçu la consigne de rassurer les investisseurs par de longs papiers en premières pages. Dans un article intitulé "Une Bourse prospère a besoin de rationalité ", le China Securities News martelait qu'"il n'y a pas de raison de douter de la tendance actuelle, celle de développer les marchés de capitaux". En outre, trois nouveaux fonds d'investissements gérés en joint venture par des sociétés étrangères, dont un par la Société générale, ont été approuvés.

Pourtant, l'engouement massif pour la Bourse parmi les épargnants, qui ont peu d'alternative pour leur bas de laine, est d'autant plus dangereux que le nombre de sociétés cotées reste faible, que seule une petite partie de leur capital est en Bourse et que les normes de gouvernance restent en Chine problématiques. Dans un article récent, le magazine d'investigation économique Caijing posait la question de manipulations sur les prix de certaines valeurs cotées à Shanghaï et sur la récurrence des délits d'initiés. Ce sont ces agissements qui avaient décrédibilisé la Bourse chinoise dans les années 1990 et, sapant la confiance des investisseurs, conduit au premier krach de 2001.

Brice Pedroletti

Source: LE MONDE | 05.06.07 | 10h09 • Mis à jour le 05.06.07 | 10h09

- Shenzhen: http://fr.wikipedia.org/wiki/Shenzhen
- Caijing: http://www.caijing.com.cn/English/index.shtml

Musique: Le dernier delire de Michael Youn

lundi 4 juin 2007

Relations Internationales: Cuba mon amour

Vladimir Poutine menace de pointer les missiles russes vers l'Europe

la veille du sommet du G8 à Heiligendamm (Allemagne), du 6 au 8 juin, le président russe, Vladimir Poutine, a haussé le ton face à Washington et ses alliés quant au dossier du bouclier antimissile américain, dimanche 3 juin, menaçant de pointer ses missiles vers l'Europe.

"Si une partie du potentiel nucléaire des Etats-Unis est en Europe (...), nous devrons avoir des cibles en Europe", a déclaré le chef de l'Etat russe dans un entretien accordé à plusieurs médias occidentaux, dont le Corriere della sera et Le Figaro de lundi. "Des missiles balistiques, des missiles de croisière ou de nouveaux systèmes d'armement, c'est une question technique", a ajouté M. Poutine, reprenant au plus haut niveau les menaces voilées exprimées jusqu'ici par les chefs de l'armée russe.


Vladimir Poutine admet que la riposte russe à l'initiative américaine risque de relancer la course aux armements, mais en impute la responsabilité aux seuls Etats-Unis, "qui ont commencé".

A l'approche du sommet d'Heiligendamm, il ne se passe plus un jour sans que Moscou dénonce le projet de bouclier américain, qui va transformer l'Europe en "poudrière" et consacre "l'impérialisme" américain, selon M. Poutine.

MESSAGE POLITIQUE

Evoquant la stratégie américaine en Europe, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a parlé dimanche de "supprimer les menaces potentielles résultant de ce déploiement". Joignant le geste à la parole, la Russie a testé le 30 mai un nouveau missile intercontinental à têtes multiples, en "réponse aux actes unilatéraux et infondés de nos partenaires", a aussitôt clamé M. Poutine, soit en d'autres termes au projet de bouclier américain.

Les Américains, qui veulent installer dix missiles intercepteurs en Pologne et un radar ultra-perfectionné en République tchèque dans le cadre de ce projet de bouclier antimissile, affirment quant à eux que celui-ci n'est pas dirigé contre la Russie, mais contre des Etats comme l'Iran. "Aucun missile iranien n'a de portée suffisante, rétorque M. Poutine. Il devient alors évident que cette nouveauté nous concerne aussi nous, Russes."

La dernière mise en garde de Vladimir Poutine est avant tout un message politique, ses implications pratiques ayant peu de portée. Faire en sorte qu'un missile balistique soit pointé sur une cible spécifique découle d'une procédure technique qui ne prend que quelques minutes et est réversible à tout moment.

Source: LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 04.06.07 | 08h30 • Mis à jour le 04.06.07 | 10h28