mardi 31 juillet 2007

L'Inde va devenir le centre asiatique de production des voitures à bas coût

LE MONDE | 31.07.07 | 16h13 • Mis à jour le 31.07.07 | 16h13
NEW DELHI CORRESPONDANCE

La prochaine révolution automobile aura lieu en Inde", avertit l'Institut de l'automobile du cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC) dans une étude publiée au mois de juin. Dans le sillage de Tata Motors, qui a annoncé la commercialisation pour 2008 d'une voiture à 1 700 euros, le groupe Renault Nissan et l'indien Bajaj sont sur le point de signer un accord pour concevoir des "véhicules très compétitifs". Carlos Ghosn, le président du groupe français, avait affiché sa volonté il y a deux mois de construire une voiture à 3 000 dollars "dont le potentiel, énorme, dépasserait les frontières de l'Inde". Bajaj a le profil du partenaire idéal pour atteindre cet objectif. Spécialiste des véhicules légers, de deux et trois roues, le constructeur dispose d'un large réseau de concessionnaires dans le pays.


CHIFFRES

L'INDE A PRODUIT 1,3 MILLION de véhicules à quatre roues lors de l'année fiscale 2005-2006, dont un peu plus d'un million de voitures particulières. La production a plus que doublé en quatre ans. Selon les projections des experts, elle devrait atteindre 3 millions de véhicules en 2015 avec une progression supérieure à 10 % par an.

ENVIRON 10 MILLIONS DE PERSONNES travaillent aujourd'hui en Inde dans le secteur de l'automobile, des deux et trois roues, des poids lourds et des tracteurs. Selon les prévisions du gouvernement, établies à partir d'un plan de développement de l'automobile, en 2016 il devrait y avoir 25 millionsd'Indiens employés dans le secteur.
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De nombreux groupes choisissent l'Inde pour y fabriquer des voitures à bas coût. En inaugurant, en octobre 2007, une deuxième usine près de Chennai, le sud-coréen Hyundai produira chaque année 600 000 voitures, vendues à moins de 5 500 euros. "L'Inde va devenir notre plate-forme d'exportation, tous nos véhicules à bas coût seront produits ici", explique Heung Soo Lheem, le directeur général de Hyundai dans le pays. Le constructeur chinois Guangzhou Motors vient également de signer un partenariat avec Xenitis, un groupe indien basé à Calcutta, pour commercialiser, en 2008, un véhicule à 2 500 euros. D'après les estimations de l'Institut de l'automobile, l'Inde produira, en 2014, 34 % des voitures vendues entre 3 000 et 5 000 dollars dans le monde, contre 11 % pour la Chine.

CONCEPTION RAPIDE ET MODERNE

La force du pays repose d'abord sur ses ingénieurs. "Nous sommes capables de réaliser la conception d'une voiture entièrement par ordinateur, ce qui évite de passer par l'étape, souvent très coûteuse, des prototypes", explique Dilip Chenoy, président de l'association des constructeurs automobiles indiens. L'américain General Motors emploie ainsi des ingénieurs à Bangalore, et Renault va ouvrir un centre de recherche qui emploiera 1 000 personnes d'ici à 2010. Grâce à des dépenses réduites en matière de conception, les voitures à bas coûts n'utiliseront pas de technologies anciennes, et respecteront les standards de qualité et de sécurité. Tous les constructeurs bénéficient de la présence de leurs sous-traitants, comme Valeo et Delphi, dont l'implantation a été facilitée par le gouvernement indien. Contrairement à la règle imposée en Chine, ils n'ont pas été obligés de nouer d'alliance avec un partenaire local pour ouvrir une filiale sur place. Pour attirer l'industrie automobile, le gouvernement a également créé des zones économiques spéciales dans lesquelles les sites d'assemblage sont exemptés de taxes.

QUINTUPLEMENT DES EXPORTATIONS

Malgré des coûts de production et de conception réduits, les constructeurs vont devoir atteindre des volumes de vente importants pour devenir rentables. Or le marché indien est justement un des plus dynamiques d'Asie. Il progresse chaque année de 10 % et devrait atteindre les 2,1 millions de voitures commercialisées en 2010. En 2006, les véhicules d'entrée de gamme représentaient 75 % des ventes. "Contrairement à la Chine, les voitures à bas coût sont très appréciées en Inde, note Abdul Majeed, consultant associé chez PwC. Les constructeurs comptent également exporter vers les pays émergents." La proximité des marchés asiatiques florissants est un atout considérable. "Il ne faut pas oublier non plus qu'il est moins cher d'exporter une voiture en Europe depuis l'Inde que depuis le Brésil ou la Corée du Sud", analyse V.G. Ramakrishnan, consultant chez Frost & Sullivan. D'après l'association des constructeurs automobiles indiens, le volume des exportations devrait quintupler d'ici à 2010 pour atteindre le million de véhicules.

Mais certains constructeurs restent toutefois prudents en raison du manque d'infrastructures. Les travaux pour relier les sites des futures usines de Suzuki et de Honda dans le nord du pays jusqu'au port de Bombay n'ont toujours pas débuté. Le gouvernement, qui ne veut pas rater le tournant du développement industriel, promet d'aller vite. "Si rien n'accélère dans les deux ou trois prochaines années, nous perdrons beaucoup d'opportunités", prévient Dilip Chenoy.

Julien Bouissou

Source: lemonde.fr 31 07 07

Kazaa, Skype...

Le génie de la gratuité

Il y a cinq ans, Niklas Zennström, jeune ingénieur suédois vivant entre Stockholm et Amsterdam, était un inventeur fauché, presque aux abois. Il campait dans un meublé sous-loué à un vague copain et tenait ses réunions de travail dans le restaurant végétarien le moins cher de son quartier. Il survivait surtout grâce au salaire de son épouse Catherine, une Française. Aujourd'hui, Niklas, 41 ans, vit à Londres, où il mène une vie de grand patron, après avoir vendu une start-up pour 2,6 milliards de dollars. Entre-temps, il a déclenché trois révolutions, dans le show-business, les médias et les télécoms, et s'apprête à récidiver.

Hiver 2002. Niklas Zennström vient d'investir toutes ses économies dans la création de Kazaa, un système révolutionnaire de partage de musique sur Internet, gratuit et construit sur le modèle peer-to-peer, entièrement décentralisé et quasi indestructible. Pour cela, il a réuni via Internet une équipe internationale de programmeurs, qui veulent être payés, au moins de temps en temps.

Kazaa, adopté en quelques mois par des centaines de millions d'internautes, a changé pour toujours la façon dont les jeunes du monde entier découvrent et écoutent leur musique, mais cela ne rapporte à Niklas que des ennuis. Naïvement, il était allé à Hollywood dans l'espoir de signer des accords avec les majors de la musique, qui, croyait-il, seraient séduites par ce mode de distribution planétaire, d'une puissance et d'une efficacité inégalables. Pour toute réponse, une cinquantaine de multinationales du show-business l'avaient traîné en justice pour violation de copyright et piratage. Avec le recul, Niklas comprend son erreur : "Kazaa est arrivé trop tôt, les patrons des maisons de disques n'avaient rien compris, ils pensaient pouvoir tuer Internet."

Niklas réussit à se débarrasser de Kazaa en catastrophe, en le vendant à une femme d'affaires australienne, et se lance aussitôt dans une aventure encore plus ambitieuse : créer sur Internet un système de téléphonie mondial gratuit, toujours sur le modèle du peer-to-peer, où chaque utilisateur est à la fois émetteur, récepteur et relais. Il baptise sa nouvelle invention "Skype", monte une start-up au Luxembourg, installe des bureaux à Londres et rassemble une équipe de programmeurs en Estonie, où il a travaillé dans sa jeunesse.

Skype apparaît sur Internet dès août 2003, et, à nouveau, le succès est immédiat. Cette fois, l'invention de Niklas arrive au bon moment, la déréglementation des télécoms est en cours. En quelques semaines, des millions d'internautes téléchargent le logiciel gratuit permettant de téléphoner, toujours gratuitement, vers un autre ordinateur n'importe où dans le monde, sans limite de temps. Pour appeler un téléphone ordinaire, il faut payer, mais les tarifs sont dérisoires comparés à ceux des compagnies classiques.

Pourtant, dès 2005, la situation se complique, car les géants américains Google, Yahoo et MSN se lancent à leur tour dans la téléphonie gratuite. Niklas comprend que, pour les affronter, il devra s'allier à une grosse entreprise. Il a l'embarras du choix, car tous les investisseurs rêvent de s'offrir Skype. Il finit par choisir l'Américain eBay, leader mondial des ventes aux enchères sur Internet : "Au début, je n'étais pas chaud, se souvient Niklas, mais ils m'ont promis que Skype continuerait à exister en tant que société autonome et que je resterais directeur général. Et puis ils m'ont proposé 2,6 milliards de dollars cash, pour une société qui avait deux ans. Une somme étonnante, comment refuser ?"

A l'été 2007, près de 200 millions d'internautes utilisent Skype régulièrement. La société emploie plus de 500 personnes et a ouvert des bureaux aux Etats-Unis et en Asie. Au premier trimestre, elle a produit un chiffre d'affaires de 80 millions de dollars et vient de commencer à dégager des bénéfices. Niklas affirme qu'il n'a pas changé depuis la période héroïque, et on est tenté de le croire. Malgré sa haute stature et ses larges épaules, il a gardé une allure d'enfant sage. Installé dans les bureaux de Skype, qui occupent deux étages d'un bel immeuble dans le centre de Londres, il parle avec simplicité : "Je travaille dur, je voyage trop, mais je suis un homme heureux. L'argent n'est pas l'essentiel - d'ailleurs Catherine et moi ne faisons pas de dépenses extravagantes. Tous les midis, je mange la même petite salade de poulet dans son emballage plastique."

L'idée de prendre sa retraite pour jouir de sa fortune ne l'a même pas effleuré : "Je fais le plus beau métier du monde, j'imagine des choses extraordinaires et je leur donne vie. En fait, c'est une activité totale, qui me définit en tant qu'homme. Tous mes projets sont des défis complexes, stimulants au plan intellectuel. Ce qui me rend heureux, c'est de changer le statu quo. D'ailleurs, j'ai réinvesti mon argent dans de nouveaux projets innovants."

Pendant son temps libre, Niklas vient de lancer Joost, un système mariant la télévision et Internet. Egalement fondé sur le principe du peer-to-peer, Joost permet de regarder gratuitement des programmes de télévision sur son PC, n'importe où, n'importe quand. Niklas et ses associés sont retournés à Hollywood pour négocier des accords de distribution avec les majors, et cette fois ils ont été reçus à bras ouverts : "Les producteurs de télévision ont vu comment l'industrie du disque a failli se ruiner en essayant de lutter contre Internet et ont décidé de ne pas faire la même erreur." Niklas a aussi retenu la leçon de l'affaire Kazaa : les internautes ne pourront pas se servir de son système pour distribuer des copies pirates. Joost a déjà signé des contrats avec Viacom, CBS et Warner, et ce n'est qu'un début. Le paiement des droits sera financé par la publicité : Joost est déjà en contact avec de gros annonceurs comme Nike ou Coca-Cola.

Comme cela ne suffit pas à son bonheur, Niklas participe au développement de Fon, une société espagnole qui a créé une communauté internationale d'utilisateurs de Wi-Fi (Internet sans fil). Fon permet notamment à ses membres de se connecter gratuitement quand ils sont loin de chez eux : "J'avais eu la même idée, affirme Niklas, mais je n'ai pas eu le temps de la mettre en pratique. Alors quand j'ai vu que les Espagnols l'avaient fait, j'ai eu envie de les aider." En fait, Niklas imagine déjà une fusion entre Skype et Fon, qui permettrait de créer un réseau de téléphonie mobile planétaire, entièrement gratuit.

Source: Yves Eudes, lemonde.fr, le 31 07 07

lundi 30 juillet 2007

Sólo Google corre más que Zara

ctualizado viernes 27/07/2007 18:52 (CET)
JAVIER GONZÁLEZ

MADRID.- Sólo un gigante tecnológico como Google ha podido mejorar más su valoración en todo el mundo que Zara. La punta de lanza del imperio de la moda de Amancio Ortega, la firma que ha democratizado el lujo de la vestimenta moderna, ha sido la segunda marca que más ha aumentado su valor en el último año, superando con sus tejidos los iPhone de Apple, las Wii de Nintendo y los cafés de Starbucks.

El estudio ha sido realizado por Interbrand, una consultora internacional especializada en el estudio de estrategias publicitarias.

Interbrand califica a Zara de "modelo en la eficacia de la planificación", cuya reputación está basada en centrar sus fuerzas en convertir sus tiendas en la imagen visible de la marca ante sus clientes.]

Así, los locales son la clave de Zara, "la envidia de la industria", según Interbrand: "Mantienen un diseño propio y logran que la gente vuelva a por más". Un gran éxito porque, según el estudio, sus clientes acuden a las tiendas de Zara unas 17 veces al año, una fidelidad que no siente el incremento de los precios de las prendas, un 5,5% de media en el último año.

De este modo, Zara, única marca española en la lista, ha incrementado el valor de su marca en un 22% en este año, hasta ocupar el puesto 64 del mundo con 5.165 millones de dólares (3.781 millones de euros). Sólo Google la superó, un coloso que mejoró el valor de su marca en un 44%, hasta ocupar el vigésimo puesto con 17.837 millones de dólares.

Interbrand evalúa el valor de la marca como si fuera cualquier otro tipo de activo empresarial, es decir, basándose en cuánto podría ganar la compañía en el futuro. Utiliza una combinación de las proyecciones de los analistas, datos financieros de las compañías y su propio análisis, cualitativo y cuantitativo, para determinar el valor neto de esas supuestas ganancias en la actualidad, según explica la consultora.

Para poder estar en la lista, cada marca debe obtener al menos un tercio de sus beneficios fuera de su país de origen, ser reconocible en el extranjero y que su información financiera sea pública.

La revalorización de la firma española parece aún más relevante cuando se compara con los rivales que obtuvieron un aumento menor al suyo. Por un lado estuvo Apple -puesto 33-, una marca que contó con armas tan poderosas como los Macintosh, iPod y el último juguete tecnológico de moda, el iPhone. Y por otro lado estuvo Nintendo -puesto 44-, cuyo revolucionario mando de la Wii, con el que se puede ser desde un tenista a un pescador, ha vencido en ventas a máquinas muy superiores como las de Microsoft y Sony -puesto 25-.
Sentir el modo de vida americano

Es indiscutible que el mundo empresarial es dominado por Estados Unidos. Aunque el estudio está hecho por una consultora británica, lo cierto es que el corazón del mundo moderno late en Wall Street.

Entre las 10 primeras marcas más reconocidas sólo tres son extranjeras: Nokia (Finlandia), Toyota (Japón, y gracias al desplome de General Motors) y la clásica alemana Mercedes-Benz.

A pesar de codearse con los grandes, a Zara aún le queda mucho camino para tener el reconocimiento de los colosos. Por séptimo año consecutivo, Coca Cola es la más valorada. Ya sea por su reconocido sabor, por su millonaria publicidad (y contrapublicidad) o porque desde niños hemos bebido con los ojos su estilizada fuente impresa en el rojo de sus latas, lo cierto es que es la firma líder con un valor de marca de 65.324 millones de dólares.

Tras 'la bebida de América' se encuentra el imperio informático por excelencia. La marca de Microsoft vale 58.709 millones de dólares. A pesar de su historial de demandas y errores, lo cierto es que sus programas informáticos han sido el software utilizado por generaciones de usuarios desde que la compañía naciese en la mente de su fundador, Bill Gates.

Sin embargo, la gran estrella es la heredera del 'estilo Microsoft', Google. Nacida en un garaje, su crecimiento ha sido impresionante, hasta tal punto que su expansión por Internet ha devorado a sus rivales recién nacidos. ¿El éxito de Google? Haber mantenido su imagen en la mente de todos sus usuarios. Interbrand pone como ejemplo Yahoo: mientras Google ha mantenido un estilo único, su rival ofrece una imagen más heterogénea, por lo que la identificación con la marca ha sido mucho menor. Un error en el que hay miles de millones en juego.

Source: elmundo.es

Art; European Cinema Promotion



This spot has been viewed on youtube 4 Million times so far...
efficient... though

Business: Marc Ecko 2





If you feel to catch more info about Marc Ecko,
simply go to youtube or "CIT - Behind the Business - Marc Ecko"

Business: Marc Ecko





Chairman of the Board and Chief Creative Officer of Marc Ecko Enterprises

From his beginnings in fashion to his recent entries into the worlds of publishing, videogaming and multimedia, Marc Ecko continues to break the boundaries of conventional wisdom and solidify his role as the navigator of pop culture.


His journey began in the mid-80s while he was still a high school student working from a makeshift design studio located in the garage of his parents' New Jersey home. Armed only with an airbrush and his custom graphic designs, Marc quickly built a loyal fanbase and in 1993, at the age of 20, founded *ecko unltd. Since then, the Company has grown to include 12 separate *ecko unltd. apparel and accessories lines, the contemporary Marc Ecko "Cut & Sew" collection, G-Unit Clothing Company, Zoo York, Avirex Sportswear, Complex magazine (circulation 330,000), and his recently launched video game, "Getting Up: Contents Under Pressure." Last year alone, Marc's full-scale global fashion and lifestyle company reported billings of over $1.2 billion.

Source: http://cit.com/main/about-cit/capital-redefined-branding-campaign/Behind-the-Business.htm

dimanche 29 juillet 2007

Art: Zhang Xiaogang









Inspired by family photos from the Cultural Revolution period, as well as the European tradition of surrealism, Zhang Xiaogang’s paintings engage with the notion of identity within the Chinese culture of collectivism. Basing his work around the concept of ‘family’ –immediate, extended, and societal – Zhang’s portraits depict an endless genealogy of imagined forebears and progenitors, each unnervingly similar and distinguished by minute difference.

Often painted in black and white, Zhang’s portraits translate the language of photography into paint. Drawing from the generic quality of formal photo studio poses and greyscale palette, Zhang’s figures are nameless and timeless: a series of individual histories represented within the strict confines of formula. The occasional splotches of colour which interrupt his images create aberrant demarcations, reminiscent of birth marks, aged film, social stigma, or a lingering sense of the sitter’s self assertion.

Incorporating the aesthetic of traditional Chinese charcoal drawing, Zhang’s style wavers between the exaggeration of animation and stoic flatness. Muted and compliant, Zhang’s extended family convey individual identity through their unalterable physical features: too big heads, tiny hands, long noses, and subtle alterations in hairstyle give clues to intimate characteristics and stifled emotions. These dream-like distortions give a complex psychological dimension to Zhang’s work, heightening the tension of regulated claustrophobia, and initiating suggestive narrative readings.

Source: http://www.saatchi-gallery.co.uk/artists/zhang_xiaogang.htm

samedi 28 juillet 2007

Vocabulario espanol

la madera = le bois
lider = leader
"madera de lider" = si qqun peut m aider...

una caida = une chute
acabar = finir
comprar = acheter
el hecho = le fait
consentimiento = accord
llevar = porter
la cotizacion = le cours (bourse)
poder = pouvoir
"la cotización es plana, en ligera caída, en línea con el Ibex"
ademas = de plus
crecimiento = croissance
fijar = fixer

"punto de vista"

Empressa: TomTom... es magnifico !!!!

TomTom compra la segunda firma mundial de mapas digitales

El fabricante de navegadores actualizará las rutas de forma instantánea

BLOOMBERG - Amsterdam - 24/07/2007

El mayor fabricante mundial de navegadores para automóviles, TomTom, ha comprado por 2.000 millones la
empresa de cartografía Tele Atlas, segunda del sector en todo el mundo. La oferta supera en un 28% el precio de
los títulos de la cartográfica el pasado viernes. La operación permite a TomTom combinar en sus productos, que
en cuatro años ha multiplicado por 37 sus ventas, la tecnología y los contenidos (mapas digitales).
La empresa holandesa TomTom, el mayor fabricante mundial de aparatos de navegación para automóviles,
acordó ayer la compra de la empresa de cartografía digital Tele Atlas, la segunda empresa de este sector en todo el
mundo. TomTom pagará en torno a 2.000 millones de euros en efectivo.
La oferta asciende a 21,25 euros por acción, según informó la también holandesa Tele Atlas, y supera en un 28%
la cotización que alcanzó el pasado viernes en Bolsa. Tras conocerse ayer la noticia, las acciones de TomTom se
dispararon y subieron un 11,03%, por lo que se pagaban a 45,5 euros al final de la jornada.
La compra de Tele Atlas hará posible que TomTom actualice las rutas de sus más de 10 millones de aparatos de
navegación prácticamente al mismo tiempo que se produzcan las modificaciones.
"Esta compra les ayuda [a TomTom] a controlar su cadena de productos", declaró Patrick de Pont, analista de
Kempen & Co. TomTom ha fabricado hasta ahora componentes electrónicos, "y ahí no se encuentra la ventaja
competitiva, sino en el contenido y el conocimiento". La compra tiene "sentido estratégico", comenta Marcel
Achterberg, de ING.
Evolución espectacular
La demanda de los navegadores de TomTom ha duplicado su cotización en los últimos dos años. La firma
holandesa alcanzó ayer un valor bursátil de 5.154,82 millones al cierre de los mercados.
En 2003, TomTom alcanzó unas ventas netas de 39,1 millones, mientras que el año pasado llegó a los 1.363,8
millones. Esta evolución se tradujo en 2006 en unos beneficios después de impuestos de 222,2 millones, que
multiplicaban por 35 los logrados cuatro años antes.
Tele Atlas, por el contrario,pierde dinero, al menos, desde 1997. Pese a la operación, la firma cartográfica
continuará como una filial independiente, y podrá seguir vendiendo sus mapas a otras empresas, además de
proporcionárselos a su empresa matriz.
Ambas compañías, en un comunicado, afirmaron que la operación no tendrá "consecuencias negativas
significativas" para la plantilla.
Los sistemas de navegación de TomTom actúan automáticamente como lectores de mapas y la información que
obtienen puede incorporarse a los mapas de Tele Atlas. Su principal competidor en el negocio de venta de
sistemas de navegación es la empresa de las Islas Caimán Garmin.

Source: elpais.es

mercredi 25 juillet 2007

Design: Gino Sarfatti




















GINO SARFATTI 1912-1984


Gino Sarfatti was born in Venice in 1912 and studied aeronaval engineering at the University of Genoa.

From 1939 onwards he worked in the lighting sector and set up Arteluce which soon became a national and international reference point for the modern architecture movement in lighting.

During his thirty years of activity, Gino Sarfatti designed and produced over 400 luminaires and carried out non-stop research into innovation as regards typology, materials, production technologies, light sources, technical lighting effects and design aspects.

In the course of their work, Gino Sarfatti and Arteluce won numerous prizes and awards including the Compasso d'Oro in 1954 and 1955, and the Honorary Diploma of the Milan Triennale.

Arteluce was also a meeting place and an important forum for many of the leading Italian designers in the 50s and 60s. The following worked with Arteluce: F. Albini - F. Helg, C. Belgioioso - Peressuti - E. Rogers, G.F. Frattini, V. Viganò, S. Asti, V. Latis, C. Santi, M. Vignelli, I. Parisi, U. Gregotti - L.Meneghetti - G. Stoppino, M. Huber.

The prestigious Arteluce shop in Corso Matteotti was designed with M. Zanuso in 1951 followed, 10 years later, by the shop in Via della Spiga designed with V. Viganò, a lifelong friend.

Gino Sarfatti died at Gravedona in 1984.

Source: http://www.icone.co.uk/gino_sarfatti

mardi 17 juillet 2007

Malko...Brick ?



"Colour me Kubrick"
That's a bit of a great movie guy !!!!
run to your closer theater asap

lundi 16 juillet 2007

Yo quiero mucho esta typo de Geopolitica

RUSIA NIEGA LA EXTRADICIÓN DEL PRINCIPAL SOSPECHOSO
'El caso Litvinenko' desata una grave crisis diplomática entre Moscú y Londres

* Londres: 'Dado el fracaso de Rusia en cooperar, necesitamos una respuesta apropiada'
* Rusia: 'En Londres deben saber que sus provocaciones no quedarán sin respuesta'

Lugovói, durante una rueda de prensa el pasado mes de mayo en Moscú. (Foto: REUTERS)
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Lugovói, durante una rueda de prensa el pasado mes de mayo en Moscú. (Foto: REUTERS)
Actualizado lunes 16/07/2007 19:29 (CET)
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EFE

MOSCÚ.- La que hasta hoy era una tensa relación entre Rusia y Reino Unido por el 'caso Litvinenko' es ya una importante crisis diplomática en toda regla. Rusia ha advertido al Reino Unido que su decisión de expulsar a cuatro diplomáticos rusos por la negativa de Moscú a extraditar al ex agente Andréi Lugovói tendrá "graves consecuencias" para las relaciones bilaterales.

"En Londres deben saber que sus provocaciones no quedarán sin respuesta y no pueden menos que acarrear las más graves consecuencias para las relaciones ruso-británicas", aseguró Mijaíl Kaminin, portavoz del Ministerio de Exteriores de Rusia.

En declaraciones a la televisión pública, el diplomático calificó de "amoral" la postura británica por reclamar a Rusia la extradición de Lugovói, principal sospechoso en el asesinato del ex agente Alexandr Litvinenko, pero desatender las peticiones similares de Moscú.

Kaminin citó al magnate Borís Berezovski y al representante de la guerrilla chechena en Europa, Ajmed Zakáyev, ambos asilados en el Reino Unido y reclamados por la Justicia rusa desde hace varios años.

El anuncio del ministro de Exteriores británico, David Miliband, dijo, "parece una acción muy bien orquestada con el fin de politizar la investigación del llamado caso Litvinenko en el que la parte rusa está dispuesta a cooperar plenamente" con Londres.

"Da la impresión de que las autoridades británicas intentan así justificar ante la opinión pública mundial su negativa a cooperar con la Justicia rusa en la extradición de Berezovski y Zakayev a Rusia", añadió.

Kaminin desveló que el ministro de Exteriores ruso, Serguéi Lavrov, expuso a Londres la postura de Moscú en conversación telefónica con su colega británico.

Mientras, la Duma o cámara de diputados de Rusia pidió una respuesta "simétrica" y "adecuada" al anuncio de Londres.

"La decisión británica no tiene fundamento jurídico ni sentido político. El Reino Unido saldrá más perjudicado que Rusia", señaló Andréi Kokoshin, presidente del comité de la Duma para asuntos de la pos-soviética Comunidad de Estados Independientes (CEI) y ex ministro de Defensa.

El jefe de la comisión de Exteriores de la Duma, Konstantín Kosachov, acusó a Londres de violar la Convención de Viena de 1961, al expulsar a cuatro diplomáticos rusos por simple "venganza".

Por su parte, el último dirigente soviético, Mijaíl Gorbachov, también calificó de "injustificada" la decisión británica y advirtió de que Moscú responderá con "resolución".

Una fuente del Gobierno matizó que no habrá "ojo por ojo, diente por diente", ya que supondría un retorno de las relaciones con Londres a los tiempos de la Guerra Fría, aunque Moscú no cederá a lo que llamó "chantaje" de Londres.

Lugovói está acusado por la Justicia británica de ser el autor material del asesinato de Litvinenko, que murió en Londres el pasado 23 de noviembre debido a una alta dosis en su organismo de polonio 210, sustancia radiactiva muy tóxica.

La Fiscalía General de Rusia mantiene que el artículo 61 de la Constitución impide la extradición de un ciudadano ruso, por lo que en ningún caso entregarán a Lugovói para su procesamiento en el Reino Unido.

El fiscal general de Rusia, Yuri Chaika, ha dejado abierta la posibilidad de que Lugovói sea juzgado en territorio ruso, si las autoridades británicas aportan pruebas suficientes en su contra.

Source: elmundo.es

Economy... and milk

Economic Models explained with cows

SOCIALISM:
You have 2 cows and you give one to your neighbour.

COMMUNISM:
You have 2 cows; the Government takes both and gives you some milk.

FASCISM:
You have 2 cows; the Government takes both and sells you some milk.

NAZISM:
You have 2 cows. The Government takes both and shoots you.

BUREAUCRATISM:
You have 2 cows; the Government takes both, shoots one, milks the other
and throws the milk away...

TRADITIONAL CAPITALISM:
You have two cows. You sell one and buy a bull. Your herd multiplies,
and the economy grows. You sell them and retire on the income.

AN AMERICAN CORPORATION:
You have two cows. You sell one, and force the other to produce the milk
of four cows. Later, you hire a consultant to analyze why the cow
dropped dead.

A FRENCH CORPORATION:
You have two cows. You go on strike because you want three cows.

A JAPANESE CORPORATION:
You have two cows. You redesign them so they are one-tenth the size of
an ordinary cow and produce twenty times the milk. You then create a
clever cow cartoon image called Cowkimon and market them Worldwide.

A GERMAN CORPORATION:
You have two cows. You reengineer them so they live for 100 years, eat
once a month, and milk themselves.

AN ITALIAN CORPORATION:
You have two cows, but you don't know where they are. You break for lunch.

A RUSSIAN CORPORATION:
You have two cows. You count them and learn you have five cows. You
count them again and learn you have 42 cows. You count them again and
learn you have 2 cows. You stop counting cows and open another bottle of vodka.

A SWISS CORPORATION:
You have 5000 cows, none of which belong to you. You charge others for
storing them.

A CHINESE CORPORATION:
You have two cows. You have 300 people milking them. You claim full
employment, high bovine productivity, and arrest the newsman who
reported the numbers.

AN INDIAN CORPORATION:
You have two cows. You worship them.

A BRITISH CORPORATION:
You have two cows. Both are mad.

IRAQI CORPORATION:
Everyone thinks you have lots of cows. You tell them that you have none.
No one believes you and they bomb your ass. You still have no cows, but
at least now you are part of a Democracy... .

SURREALISM:
You have two giraffes. The government requires you to take
harmonica lessons

HONG KONG CAPITALISM:
You have 2 cows. You sell 3 of them to your publicly listed company,
using letters of credit opened by your brother-in-law at the bank, then
execute a debt/equity swap with an associated general offer so that you get all 4
cows back, with a tax deduction for keeping 5 cows. The milk rights of 6
cows are transferred via a Panamanian intermediary to a Cayman Islands
company secretly owned by the majority shareholder, who sells the rights
to all 7 cows' milk back to the listed company and proceeds from the sale are deferred.
The annual report says that the company owns 8 cows, with an option on
one more. Meanwhile, you kill the 2 cows because the feng shui is bad.

NEW ZEALAND CORPORATION:
You have 2 cows. That one on the left is kinda cute

AUSTRALIAN CORPORATION:
You have 2 cows. Business seems pretty good. You close the office and go
down the pub to celebrate.

jeudi 5 juillet 2007

Voices you'll never forget...



The 5 most popular trailer voices...