Ah oui... quand je commence je m arrete pas lol
Les sujets de friction entre l'UE et Moscou se multiplient
De notre envoyé spécial à Luxembourg PIERRE AVRIL.
Publié le 24 avril 2007
La négociation d'un accord global de coopération est toujours bloquée.
LE « PARTENAIRE stratégique » russe sème le désarroi dans l'Union européenne. Réunis hier à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept et leur homologue, Sergei Lavrov, ont échoué à ouvrir la voie aux négociations d'un futur accord de partenariat. « Nous avons du travail à faire, mais j'espère vraiment que le problème sera résolu dans peu de temps », a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana. Un sommet entre les deux puissances est prévu à Samara, le 18 mai.
Le refus de Moscou, confirmé dimanche, de lever son embargo sur la viande polonaise - en vigueur depuis seize mois - a fait l'effet d'une douche froide. Varsovie a été encouragée à maintenir son veto sur le lancement des négociations UE-Russie, censées déboucher sur une coopération commerciale, politique et énergétique. Les partenaires européens de la Pologne ne lui en tiennent plus rigueur. « Nous sommes solidaires », a déclaré la ministre déléguée aux Affaires européennes, Catherine Colonna.
Répression des opposants
Ce différent commercial vient s'ajouter à d'autres motifs de friction. La répression des récentes manifestations d'opposition au Kremlin n'a fait qu'alimenter les inquiétudes des États membres les plus sensibles aux droits de l'homme, comme le Royaume-Uni. Par ailleurs, l'UE a bien du mal à gérer le ressentiment né à Moscou de la volonté des États-Unis d'implanter un bouclier antimissiles en République tchèque et en Pologne. Surtout, les Vingt-Sept s'opposent à Moscou au sujet du statut final du Kosovo. Alliée des Serbes, la Russie critique le plan Ahtisaari, soutenu par les Européens et qui penche en faveur de l'indépendance future de la province.
« La balle est dans le camp des Russes, c'est à eux de voir s'ils souhaitent s'engager dans cet accord de coopération », explique un diplomate. Un sentiment de lassitude commence à prévaloir, côté européen.
mercredi 25 avril 2007
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